Dimanche 29 mars : 5e dimanche de carême

Une invitation à l’espérance malgré…
  
 Marthe et Marie informent Jésus que leur frère Lazare est malade mais il meurt avant sa venue. Marthe fait d’abord un léger reproche à Jésus.  Jésus la rassure et dit que son frère vivra… (P Gérard Foucan)
 

Une invitation à l’espérance malgré…
  
 Marthe et Marie informent Jésus que leur frère Lazare est malade mais il meurt avant sa venue. Marthe fait d’abord un léger reproche à Jésus.  Jésus la rassure et dit que son frère vivra.
 
 Interrogée par Jésus, Marthe professe d’abord sa foi juive en une résurrection des morts « au dernier jour », pour ensuite exprimer sa foi en Jésus qui déclare : « je suis la Résurrection et la Vie ».  Puis Jésus pleure avec Marie. Devant le tombeau, il est « repris par l’émotion ».  Une fois la pierre enlevée du tombeau, il ordonne à Lazare de sortir, et celui-ci est délivré des liens de la mort.
 
 Frères et Sœurs, alors que nous avons parfois honte de pleurer devant la mort d’un être cher, notons bien que Jésus lui-même a pleuré devant la mort de son ami Lazare…  Ce n’est donc pas un problème, un péché de pleurer la perte d’un ami défunt… C’est même au contraire un signe de l’amitié, de l’affection qui nous liait à cet être cher.  Le problème est de rester indéfiniment dans cette attitude de tristesse et de ne peut arriver à se ressaisir, à faire confiance à Dieu et aller de l’avant
 
 De plus, comment ne pas nous laisser interpeller par le cheminement de Marthes. Elle  a cheminé et est arrivée à une foi authentique. Puissions-nous profiter de ce temps de confinement pour continuer à grandir dans la Foi, pour méditer la Parole de Dieu, la « bible en nous »,  nous attacher au Christ, lui qui nous dit : « Moi, je suis la Résurrection et la Vie », « Moi, je suis vainqueur du monde ».
 
 Enfin, de temps en temps, nous sommes confrontés à la perte d’un être cher, à la peur de la mort.N’ayons jamais peur du devenir d’un ami défunt, car notre foi nous pousse à dire que nous ne devons pas considérer la mort comme un échec et une absurdité, mais comme un passage à une vie éternelle bien meilleure : « Pour ceux qui croient en toi Seigneur, la vie n’est pas détruite, elle est transformée », nous dit l’Eglise. Notre âme est immortelle, notre corps ressuscitera, et si nous croyons en Jésus, nous vivrons d’un bonheur éternel.
 
 Dieu vivant, avec foi, ensemble, nous voulons te prier encore.
Que la foi nous habite quand viendra pour nous l’heure d’affronter la mort.
Et qu’elle nous habite quand nous affrontons la mort des autres, la mort de ceux que nous aimons.
Donne-nous de toujours être des hommes et des femmes d’espérance. AMEN.
 
Père Gérard FOUCAN