La Formation permanente a le vent en poupe dans tous les doyennés !

Ce sont plus de trois cents chrétiennes et chrétiens qui deux fois par mois se retrouvent en doyenné pour suivre le cheminement catéchétique proposé par le diocèse : Bible, documents conciliaires, christologie, les sacrements, mariologie, histoire des grandes religions, liturgie, pédagogie, droit canon… Voir le programme qui est mis à jour régulièrement sur le site du diocèse. « Tout un parcours pour nous remettre à niveau et approfondir notre foi, je me rends volontiers à ces rencontres qui nous permettent de nous instruire, mais aussi de tisser des liens fraternels » nous dit Aline C. de Grande Terre. « Ce n’est pas contraignant, deux fois par mois c’est jouable pour nous qui avons un métier à côté. Nous y trouvons grand intérêt. Et c’est une belle respiration spirituelle dans ces temps incertains et compliqués que nous vivons : crise sanitaire qui n’en finit pas ; inquiétudes pour nos enfants et ces temps troublés… Dieu nous dit quelque chose ! Il nous faut creuser ! » ajoute H.T. du nord Basse-Terre.

« Il est légitime que le parcours soit compris dans sa globalité, il ne s’agit pas de venir y picorer ce que l’on veut et à notre gré. D’ailleurs toutes les questions abordées sont importantes et permettent d’ouvrir nos esprits et nos cœurs à l’universel » insiste une responsable de Basse-Terre.

« La formation est le levier qui doit permettre aux chrétiens de progresser » aimait marteler Père Albert Chalder. « Et père Serge Cyrille (dont on se remémore le retour vers Dieu ce 29 avril il y a quatre ans) -quand il était vicaire général- nous invitait toujours à la prière, à l’approfondissement de notre foi par la formation sinon nous ne pouvons être d’authentiques témoins ou catéchistes, et à l’action de solidarité à ancrer dans nos vies qu’il appelait l’agir chrétiens. » insiste une catéchiste de Saint-François.

Cette formation veut aussi répondre à la question de ce jeune papa de Capesterre : « J’en suis resté à ma formation relative aux sacrements de l’initiation chrétienne. Et j’ai même retrouvé le goût de la fidélité à la messe dominicale récemment. Comme parents on veut transmettre ce même goût à nos enfants. Mais il faut s’engager, et pour cela se former pour être à jour dans toutes les notions. Car le téléphone portable ne nous lâche pas et c’est bien dommage car il n’y a pas que du bon là-dedans ! Mais cette formation diocésaine qui a le bon côté de la régularité, n’est pas trop faite pour moi qui suis très pris avec mon métier. Pourquoi pas à côté de cette formation régulière, ne pas prévoir des week-ends ou temps forts sur un sujet précis (comme l’éthique par exemple) ouverts à tout le monde et qui permettrait aux grands jeunes d’y venir aussi. » « Une proposition aussi : pourquoi ‘parlez-moi d’amour’ qui fait tant de bien en catéchèse ados en Guadeloupe ne ferait pas partie de la formation permanente ? » Sylviane, mère de famille et catéchiste dans l’enseign. Cath.

 

En tous cas, merci à tous, aux formateurs, à tous les chrétiens mobilisés ! « Que cette chaîne d’amitié, de solidarité et de connaissance se poursuive ! » comme le clamaient deux grand-mères pleines de vitalité à la sortie de la dernière formation à Ste Anne « d’ailleurs on suit ainsi les recommandations du pape François : prière et fraternité vont de pair ! »

J.-M. G.