Messe Dominicale avec les Malades, à Saint François

 

Ce dimanche 10 avril où le Christ demande à pierre « m’aimes-tu ? », la paroisse de Saint François, comme chaque année, accueillait les malades de la commune.


Plus de 80 malades présents sont oints de l'huile sainte par les 2 prêtres de la paroisse

 Ce dimanche 10 avril où le Christ demande à pierre « m’aimes-tu ? », la paroisse de Saint François, comme chaque année, accueillait les malades de la commune. Entourés des jeunes de la catéchèse, CM2 et Sixième en marche vers la profession de foi, de quelques vacanciers, des TKL et de la communauté habituelle, les malades étaient heureux de se retrouver dans cette église où ils venaient régulièrement autrefois.

Dans son homélie, le curé père Serge Cyrille, rappelle que célébrer le Jubilé avec les malades, c’est répondre à l’appel du pape en pratiquant la miséricorde. Se mettre en marche vers le Christ  en passant la Porte Sainte, est l’un des gestes forts d’un Jubilé : passer de la mort provoquée par le péché à la vie nouvelle dans le Christ Ressuscité. Belle occasion de se laisser porter par la grâce de l’Indulgence plénière. Le célébrant fait aussi un parallèle entre ces personnes malades et souvent âgées et ces jeunes de la profession de foi. Le flambeau se transmet et, dans le respect et l’entraide, chacun est invité à répondre positivement à la question du Christ « M’aimes-tu ? » quels que soient son âge et ses souffrances.  Ce parallèle se retrouve dans l’Evangile du jour : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller » (Jn, 21,17-18). Cela sonne comme un appel à la tolérance envers les personnes âgées, et à reconnaitre que ce qu’elles ont donné autrefois, aujourd’hui, ce sont les jeunes à prendre le relais pour donner à leur tour !!


Le sacrement débute avec l'imposition des mains des prêtres

Après l’homélie, le Père Serge Cyrille, et son vicaire, le Père Antoine Bourguignon, ont procédé à l’Onction des malades : ce sacrement des malades a pour résultat de donner une force spéciale au chrétien confronté aux difficultés de la maladie ou de la vieillesse. Seul le prêtre donne ce sacrement.  Il dit alors selon le rituel: «Si l'un de vous est malade, qu'il appelle les prêtres de l'Église, ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur. Cette prière, inspirée par la foi, sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s'il a commis des péchés, il recevra le pardon » (Jc 5,14). 


Le curé P. Cyrille fait une croix avec de l'huile sur le front du malade

P.Bourguignon fait de même dans une autre partie de l'église

 

C’est ainsi que les 87 malades présents ont d’abord reçu l’imposition des mains des deux prêtres, puis l’onction d’huile (consacrée à la messe Chrismale) sur le front. Le curé concluant par : « Désormais la force de Dieu agit dans votre faiblesse. Remercions le Seigneur, recueillons-nous et prions en silence. »


 


Après le sacrement des malades, le cadrement de l'Eucharistie

Parmi les malades, une centenaire, Flavie Cuirassier, mère de 12 enfants. Le Père Cyrille est allé la chercher pour la présenter à la communauté qui, respectueusement  et spontanément, s’est levée en chantant : « Merveilles, merveilles que fit pour nous le Seigneur »


Parmi les malades, une centenaire que le Père Cyrille présente à la communauté


Chaque malade est repartie avec un petit cadeau
 

Au terme de cette célébration, toute empreinte de joie et d’action de grâce, les servants d’autel et les TKL ont remis un cadeau, confectionné à partir des dons de la communauté , à chaque malade, et les TKL ont reçu mission d’aller porter le leur , à leur domicile , à ceux qui n’ont pu participer à cette célébration placée sous le signe du Jubilé de la Miséricorde. En tout, ce sont plus de 160 malades qui ont eu cette joie de se savoir aimés et portés par la prière de la communauté.
Alieta Vitapen


A la sortie de la messe, le curé entouré de malades dont la plus agée d'entre eux :Flavie Cuirassier