La pièce de théâtre « il n’a pas une tête de séropositif » offerte par Chrétiens&Sida à l’occasion de l’Epiphanie

Depuis trois mois une équipe dévouée et active a travaillé à mettre en place la pièce de théâtre écrite par Maurice Damase et Père André Dénécy, pour vulgariser le message véhiculé par l’association C&S « une éducation affective, sexuelle et spirituelle »

Depuis trois mois une équipe dévouée et active a travaillé à mettre en place la pièce de théâtre écrite par Maurice Damase et Père André Dénécy, pour vulgariser le message véhiculé par l’association C&S « une éducation affective, sexuelle et spirituelle » afin de faire face à ce fléau des  maladies sexuellement transmissibles. Il s’agit d’une vraie prise de conscience qui touche tous les jeunes, les familles et de nombreux adultes, jusqu’au troisième âge.

Cette pièce de théâtre pleine de saveur, et d’humanité se déroule sur quatre tableaux : le combat d’une famille confrontée à la découverte du VIH chez une de ses filles, le commérage de voisines qui tentent de comprendre et voudraient éviter de médire, la dimension spirituelle posée à l’aumônier prêtre par des enfants aux questions pleines de pertinence, et la conclusion  très éclairante qui donne des perspectives d’écoute, de respect, et de sens des responsabilités.

Cette pièce de théâtre était donc présentée ce samedi 6 janvier dans la salle des fêtes du Pensionnat de Versailles à Basse-Terre pour la première fois. Beau challenge de cette équipe d’une douzaine d’acteurs tous amateurs, mais pleins de conviction et de sincérité, sous la houlette du metteur en scène bien connu Maurice Damase au talent certain. La petite centaine de personnes qui ont eu le privilège d’assister à ce grand moment n’est pas ressortie indemne, tant les questions familiales, sociétales et d’éducation posées touchent tout le monde.
Trois points ont été particulièrement notés : la pièce est écrite et déclamée moitié en créole, moitié en français et cela donne de l’enracinement authentique au message véhiculé ; la prestation est intergénérationnelle : des enfants, des jeunes et des adultes se font face dans une vraie harmonie pleine de tendresse et de compassion ; enfin le message sur l’engagement et le souci éducatif clamé haut et fort ne peut échapper à personne.
On espère que cette pièce de théâtre pourra être redonnée dans différents endroits afin de permettre des débats d’un grand intérêt pour tout le monde, comme celui qui a conclu cette soirée de l’épiphanie à Versailles. Il est prévu un DVD qui permettra de « porter une vraie parole de libération et de responsabilité » dans les groupes (classes, clubs, aumôneries…) qui le désireront !
L’espérance de l’épiphanie a réellement pris chair ce soir à Versailles !
Jean-Marie Gauthier

Témoignages :
« Membre de c&s en Guyane (groupe qui est né il y a quelques années soutenu par Mgr Lafont), j’étais de passage en Guadeloupe, et la teneur de la pièce de théâtre à laquelle j’ai pu assister m’a fait chaud au cœur ! Voilà un témoignage authentique qui ne peut qu’aider le dialogue dans les familles et permettre une vraie prise de conscience qui doit permettre aux jeunes de ne pas se laisser manipuler en aucune façon ! » (Céline M., mère de famille et enseignante en Guyane)

« Il faut saluer la prouesse de tous ces acteurs de bonne volonté qui avec beaucoup de simplicité et de véracité (et un peu d’humour aussi) ont su captiver leur auditoire. Et quel travail en amont, à partir d’un sujet difficile ! Woulo bwavo à tous ! » (Antoine C. des Abymes)

« Il reste à souhaiter que le DVD qui va suivre et la plaquette du texte qui est envisagée aussi à la suite permettront de creuser les vraies questions posées par l’ensemble de ce spectacle hardi et bien agréable à regarder et à approfondir. » (Régine D., grand-mère)

« L’Eglise se mouille et nous montre la miséricorde de Dieu à travers ce théâtre. Ça ne peut que faire du bien aux gens. Merci à c&s Guadeloupe » (Mathilde P. , Pointe-Noire)

« J’aime cette pièce, et j’ai poussé les rideaux du théâtre avec bonheur, car elle pose les bonnes questions, nous place devant nos responsabilités, et donne une place à la foi qui nous permet d’espérer et de tenir debout ». (Steven L., en 1°BAC PRO métallerie au LEP de Blanchet)