Dimanche 8 avril 2018, 2è dimanche de Pâques : Dimanche de la MISERICORDE

Le Pape Jean-Paul II a institué en l’an 2000 le dimanche après Pâques Dimanche de la Miséricorde. Il voulait par-là répondre à la demande explicite du Seigneur lors d’une apparition à sainte Faustine Kowalska.

Voici un extrait du Journal de cette religieuse polonaise (1905-1938), apôtre de la miséricorde divine…..
" En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde. Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. "….

Le Pape Jean-Paul II a institué en l’an 2000 le dimanche après Pâques Dimanche de la Miséricorde. Il voulait par-là répondre à la demande explicite du Seigneur lors d’une apparition à sainte Faustine Kowalska.

Voici un extrait du Journal de cette religieuse polonaise (1905-1938), apôtre de la miséricorde divine.

« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde. Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. […] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »

L’Évangile de ce Dimanche de la Miséricorde est celui de l’apparition de Jésus ressuscité aux apôtres et à saint Thomas : « Jésus vint et se tint au milieu d’eux et il leur dit : ‘Paix à vous !’. Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit alors de nouveau : ‘Paix à vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie’ ».

Dans son homélie du dimanche 30 avril 2000, le Saint Père explique le sens de la Miséricorde : « Avant de prononcer ces paroles, Jésus montre ses mains et son côté. C’est-à-dire qu’il montre les blessures de la Passion, en particulier la blessure du cœur, source d’où jaillit la grande vague de miséricorde qui se déverse sur l’humanité. À travers le cœur du Christ crucifié, la miséricorde divine atteint les hommes. Cette miséricorde, le Christ la diffuse sur l’humanité à travers l’envoi de l’Esprit qui, dans la Trinité, est la Personne – Amour. Et la miséricorde n’est-elle pas le « second nom » de l’amour, saisi dans son aspect le plus profond et le plus tendre, dans son aptitude à se charger de chaque besoin, en particulier dans son immense capacité de pardon ? ».

Ainsi Sœur Faustine, l’Apôtre de la Miséricorde, écrit : « J’éprouve une douleur atroce, lorsque j’observe les souffrances du prochain. Toutes les souffrances du prochain se répercutent dans mon cœur ; je porte dans mon cœur leurs angoisses, de sorte qu’elles m’anéantissent également physiquement. Je voudrais que toutes les douleurs retombent sur moi pour soulager mon prochain ».

C’est de cet Amour réconfortant que nous devons vivre et répondre à l’envoi du Christ en le diffusant, en particulier auprès des personnes touchées par l’épreuve, souffrantes, meurtries, blessées ou écrasées par le poids de leur culpabilité … « Chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu, le Christ a donné sa vie pour chacun » (Jean-Paul II).