Savoir dire merci

                   
Que de fois avons-nous vécu la détresse d’un père, d’une mère d’un enfant, d’un ami. Il nous est arrivé de l’accompagner dans la prière, de l’aider à se retrouver dans son être, pour vivre, pour se refaire à la vie et se porter dans l’avenir.
Ce frère, cette sœur,  déprimé(e), avec nous, se tourne vers Dieu et continue son cheminement. Il ou elle se reconstruit et avec la grâce de Dieu-sa lampe de vie reste allumée !

La confiance en soi est revenue avec la Vie.
                   
Que de fois avons-nous vécu la détresse d’un père, d’une mère d’un enfant, d’un ami. Il nous est arrivé de l’accompagner dans la prière, de l’aider à se retrouver dans son être, pour vivre, pour se refaire à la vie et se porter dans l’avenir.

Ce frère, cette sœur,  déprimé(e), avec nous, se tourne vers Dieu et continue son cheminement. Il ou elle se reconstruit et avec la grâce de Dieu-sa lampe de vie reste allumée !

La confiance en soi est revenue avec la Vie.

Souvent, le temps pour Dieu est effacé dans l’emploi du temps. On se porte bien,  donc on oublie Dieu. On s’enveloppe dans le manteau de l’ingratitude ; On vit dans sa fierté. Le temps de reconnaître ce que l’on doit à soi et à Dieu est dépassé !

Nous savons demander à Dieu, savons-nous lui dire Merci ? Savons-nous remercier celui ou celle que Dieu a mis sur notre route pour nous aider à vaincre nos difficultés ?
Dans l’évangile de Luc (17, 11-19), Jésus  guéri 10 lépreux, 10 hommes qui ont crié leur détresse, leurs souffrances vers lui. Tous ont été guéris, un seul est retourné sur ses pas pour le remercier, pour lui marquer sa reconnaissance. C’est l’étranger qui vivait parmi-eux qui souffrait avec eux, qui a crié vers Jésus fils de Dieu pour être purifiés.
Dire bonjour, dire merci, Jésus nous invite à le faire, à vaincre toute ingratitude. Il nous invite à prendre le temps de réfléchir sur nous-mêmes pour comprendre que tout ne nous est pas acquis. Vivre sa foi ne nous rend pas libres de tout, mais solidaires dans la charité. Participer dans la paix à l’Eucharistie, n’est-ce pas rendre grâce à Dieu ? En la mémoire du Christ, chaque semaine au moins, faisons-le. Avec le merci de Dieu, on est tout en un.

Georges BERVIN (Diacre)