Concert Laudato si’ en la cathédrale de Basse-Terre

Le 22 octobre 2019 à la Cathédrale s'est tenu le concert Laudato si organisé à l'occasion du 27ème anniversaire du Festival Caribéen de la Harpe.

Le 22 octobre 2019 à la Cathédrale s'est tenu le concert Laudato si organisé à l'occasion du 27ème anniversaire du Festival Caribéen de la Harpe.

Mot d’accueil (Kolbe Gauthier)

« Laudato si’ » tel est le titre de l’encyclique que le pape François a promulgué pour que tous les habitants de la planète prennent soin de la terre. C’est une urgence ! et les chrétiens doivent être à la proue de l’engagement en faveur de l’Ecologie. Le Synode actuel à Rome sur l’Amazonie nous y invite.
Merci à Claire Le Fur, harpiste de renommée internationale, d’être venue à l’occasion du 27ème anniversaire du Festival Caribéen de la Harpe, avec toute son équipe d’artistes talentueux. Et c’est l’Argentine, pays d’où est originaire le pape, qui est mise à l’honneur à travers ses musiques durant ce festival.
Heureuse coïncidence !

Merci à Gérard Vienet qui nous fera chanter et prier à la fin avec le poème de la création entre autres, avec la chorale de la cathédrale. Merci au père Gérard Foucan curé de la cathédrale de nous accueillir ce soir.

Nous avons une pensée pour Haïti qui traverse une grave crise en ce moment. Frère Francklin Armand nous le redisait au téléphone ce matin regrettant tellement de ne pas pouvoir être avec nous ce soir comme cela était initialement prévu, et Mgr Willy Romélus nous a envoyé une belle prière pour demander à Dieu son aide . Prions pour la paix et la justice dans ce pays ami. 
Prions aussi pour la paix et l’amour dans nos familles en Guadeloupe .
 
Ci-joint un beau poème de Francisco Luis Bernardez, écrivain argentin, que le pape cite dans son encyclique « Il vit le Christ ! » pour les jeunes.
Si pour retrouver ce que j’ai retrouvé
j’ai d’abord dû perdre ce que j’ai perdu,
 
si pour obtenir ce que j’ai obtenu
j’ai dû supporter ce que j’ai supporté.
 
Si pour être à présent tombé amoureux
j’ai dû être blessé,
j’estime qu’il est bon d’avoir souffert ce que j’ai souffert
j’estime qu’il est bon d’avoir pleuré ce que j’ai pleuré.
 
Car après tout je me suis rendu compte
qu’on ne savoure bien ce qui est appréciable
qu’après en avoir souffert.
 
Car après tout j’ai compris
que ce que l’arbre a de fleuri
ne vit que de ce qu’il a d’enseveli.

Bon concert !