2e dimanche de l’Avent, 6 décembre 2020

Nous sommes en attente de…

Dans le récit de ce dimanche, il est question d’un peuple en attente. « On vient à Jean-Baptiste car on attend quelque chose ou mieux, quelqu’un. On pense que c’est lui qui comblera cette attente. Mais Jean-Baptiste oriente cette attente vers Jésus le seul vrai Messie : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint ». » (Mgr Raymond BOUCHEX)

C’est vrai, il y a en nous beaucoup d’attentes : attente de trouver un emploi, d’avoir plus d’argent, attente d’être heureux et épanoui, attente de plus de paix et d’harmonie au sein de notre famille, dans notre immeuble, dans notre entourage, au sein de la Guadeloupe… Notre vie est faite de moments d’attente : attente de son tour au supermarché, à La Poste, à sa Banque, chez son médecin, aux feux rouges et dans les embouteillages… Vivons-nous ces moments d’attente avec Dieu, c’est-à-dire avec patience et courage, en priant ou au contraire en nous affolant, en nous énervant voire en injuriant ? Beaucoup de personnes ne savent pas ou plus attendre. « Attendre veut dire espérer, désirer ce qui nous comble et ce dont nous avons besoin. C’est tendre vers quelque chose ou vers quelqu’un ». (Mgr Raymond BOUCHEX)

De quelle manière vivons-nous ce temps de l’Avent qui est un temps d’attente ? Les propos du Frère Aloïs peuvent nous aider : « Laissons s’éveiller en nous la plus profonde des attentes : le désir de Dieu ! C’est dans de longs silences où apparemment rien ne se passe que l’Esprit-Saint est à l’œuvre en nous, sans que nous sachions comment. Savoir attendre… Etre là, simplement, gratuitement. Reconnaître que Dieu est présent. Ouvrir les mains en signe d’accueil. Faire silence est déjà l’expression d’une ouverture à Dieu » (Frère Aloïs)

Méditons les paroles de ce chant : « Je n’ai d’autre désir que de t’appartenir, être à toi pour toujours et livré à l’amour. Je n’ai d’autre désir que de t’appartenir. »

Père Gérard FOUCAN