Dimanche 15 janvier : 2e dimanche ordinaire A

Appelés à Témoigner, à la suite de Jean-Baptiste…

 

Après les fêtes de Noël, nous reprenons le cours des dimanches, dits ordinaires : c’est le temps de l’Eglise dans sa longue marche vers le Royaume. Aujourd’hui, Jean-Baptiste est le témoin qui reconnaît en Jésus l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

 

 Quand nous proclamons notre foi, nous ne disons pas “Je crois au péché” mais “Je crois au pardon des péchés.” Jésus prend sur lui tous nos péchés et tous ceux du monde pour nous en libérer. Il est toujours là pour nous ouvrir un chemin d’espérance.

 

 Cette bonne nouvelle nous engage à changer notre regard sur nous-mêmes et sur les autres. Personne n’a le droit de dire : “Je ne vaux rien”. Et surtout, nous ne devons pas le dire aux autres. Porter de tels jugements c’est se détruire et détruire les autres. Tous, même le pire des mécréants, nous avons du prix aux yeux de Dieu. Il nous considère, les uns et les autres, comme son bien le plus précieux.  Plus que jamais, efforçons-nous de porter sur chacun le même regard que Dieu, un regard plein d’amour qui accueille et qui pardonne.

 

Le témoignage de Jean-Baptiste nous rejoint pour qu’à notre tour nous puissions reconnaître celui sur qui l’Esprit de Dieu est demeuré pour qu’il annonce la Bonne Nouvelle. Devenus disciples du Christ par notre baptême nous sommes à notre tour envoyés pour témoigner du salut qu’il nous apporte dans le quotidien de notre existence.

 

Que la joie de Jean-Baptiste soit notre joie et comme lui, mettons-nous sans cesse à l’écoute de la parole du Seigneur

 

 Seigneur, aide-nous à changer notre regard sur nous-même et sur les autres.

 Nous te présentons tous les peuples qui n’ont pas reçu la lumière de Dieu : Qu’ils accueillent la lumière de Jésus, l’Agneau de Dieu.

 Nous te confions les personnes de notre paroisse qui accompagnent ceux qui demandent le baptême : qu’elles soient porteuses de la lumière du Christ.

 Nous t’en supplions Seigneur : fais grandir en nous la foi pour que nous puissions, comme Jean Baptiste, te montrer aux hommes d’aujourd’hui et les conduire vers toi.

Père Gérard FOUCAN