Ensemble, à l’écoute du silence de la croix.

Ce dimanche, à l’Eucharistie nous vivons la Passion du Christ. Nous formerons partout la foule rassemblée pour nous préparer à entrer dans les faisceaux lumineux de la Résurrection du Christ. Nous acclamerons Jésus-Christ avec les rameaux que le célébrant bénira dans la joie des fidèles. Nous aurons une attention particulière envers les enfants du catéchisme. Cette année encore, nous devrions être prudents en respectant les règles édictées par les autorités  sanitaires, le COVID-19 continue à sévir.

La Passion du Christ nous fait vivre l’Espérance, car aucun mal n’a le dernier mot, notre foi nous porte à suivre cette route de la vie. Le bois de la croix est le passage de la victoire sur le péché du monde que par nos actes nous contribuons à la faire prendre corps, à la faire perdurer.

Le dimanche des Rameaux ouvre l’entrée dans la Semaine Sainte. Les anciens se souviennent de certaines pratiques lors de la bénédiction des rameaux ; heureusement pour nous, certaines de ces pratiques ne sont plus, nous ne présentons que des rameaux lors de la bénédiction.

La Passion du Christ nous porte à la construction de la douceur de la vie, à nous consolider dans la foi. Nous acclamons le Christ, et peu de temps après nous le rejetons, nous l’humilions et  nous demandons sa mort sur la croix en criant : «  Crucifie-le ». (Lc 23,21) Malgré cette trahison, Jésus dans la souffrance, nous recommande au Père miséricordieux : « Père, pardonne –leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). Même les disciples les plus présents quand il instruisait les foules, ont fui, Pierre l’a renié ! Ils ne l’ont pas aidé à porter la croix, pourtant Jésus ne leur en veut pas bien au contraire, n’est-ce pas la volonté de son Père !Au pied de la croix le centurion l’a entendu, et a reconnu sa divinité, il est vraiment Fils de Dieu.

Seigneur aide-nous à partager la foi du centurion. 

Georges BERVIN (Diacre)