Chercheurs de la VÉRITÉ fait Homme.
En admirant les personnes réunies dans la crèche, sans aucun doute nous voyons l’Église. Joseph et Marie sont de la lignée du roi David à qui était promis le Sauveur du monde. Nous voyons là l’unité du peuple de Dieu entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance.

Les rois venus de pays lointains, viennent se prosterner humblement devant l’enfant Dieu. Nous pouvons dire qu’ils sont les chercheurs de Dieu, ils ont été guidés par lui pour rendre hommage à l’enfant qui déjà incarne la Vérité. À lui, ils offrent ce qu’ils ont de meilleur : l’or, l’encens, la myrrhe. À l’époque, ces présents représentaient beaucoup aux yeux des peuples. Dieu en continuant à guider ces « Chercheurs », a déjoué le plan d’Hérode, le laissant dans son mensonge, dans son plan machiavélique. Il n’a pas tardé à faire connaître sa colère, et montrer où peut mener : la soif du pouvoir, la force de l’argent, la vanité, l’hypocrisie, la manipulation, la cruauté des mots et des gestes. Il ordonne le massacre des bébés mâles de 0 à 2 ans.

Les Chercheurs de Dieu se sont humblement présentés à l’Enfant Dieu, et, n’ont pas rendu compte à Hérode, qui, dans toute sa grandeur ne l’a pas accepté, dans sa fureur, il décida la mort de Jésus, et pourtant, Jésus, l’Enfant Dieu, n’était pas en compétition avec lui.
Dans notre société aujourd’hui,, nous déplorons ces comportements d’Hérode chez des compatriotes avides de pouvoirs à l’entreprise, dans les associations y compris hélas dans nos paroisses. Comme quoi l’humilité est une vertu difficile à construire mais tellement agréable à vivre, être disponible simplement au service de l’Église !

Nous pleurons en ces jours le Pape émérite Benoît XVI, appelé par Dieu à vivre la grande Vie. En 2007 à Aparécida au Brésil, à la 5ème Conférence Générale de l’Épiscopat LATINOAMÉRICAIN et des CARAÏBES, le pape Benoît XVI a laissé un souffle permanent : l’humilité est une grâce qui aide à persévérer dans l’action missionnaire. Nous catholiques qui avons mission de faire connaître le Nom de Dieu par la Vérité fait Homme venue en notre monde humblement, nous avons le devoir de faire Église partout où nous sommes rassemblés. Cela n’empêche nullement de faire la fête, d’honorer nos traditions, partie de nos racines culturelles et sociales. Le Guadeloupéen, la Guadeloupéenne ne sont pas des âmes tristes ! Toutefois, ils doivent cheminer avec Jésus, laisser raisonner en leur cœur les derniers mots du Pape BENOÎT XVI : « Jésus je t’aime »

Georges BERVIN (Diacre)