3è dimanche de Pâques : 26 avril 2020

A la suite des disciples d’Emmaüs…

Deux disciples retournent chez eux à Emmaüs, tristes, désespérés, déçus et perplexes. Ils avaient mis de grands espoirs en Jésus de Nazareth, qu’ils pensaient être celui « qui allait délivrer Israël ». Leur ami Jésus en qui ils avaient mis toute leur confiance a été crucifié. Il est mort. Cet évènement les bouleverse… (P Gerard Foucan)

A la suite des disciples d’Emmaüs…

 

Deux disciples retournent chez eux à Emmaüs, tristes, désespérés, déçus et perplexes. Ils avaient mis de grands espoirs en Jésus de Nazareth, qu’ils pensaient être celui « qui allait délivrer Israël ». Leur ami Jésus en qui ils avaient mis toute leur confiance a été crucifié. Il est mort. Cet évènement les bouleverse.

 

 Et voilà que Jésus les rejoint, incognito, sur la route et se mêle à leur conversation : il apprend ainsi leur déception et ses motifs. Jésus s’intéresse donc à ce qu’ils vivent. Il repasse « toute l’Ecriture », « en partant de Moïse et de tous les prophètes », pour dévoiler ce qui le concerne.

 

 Mais c’est seulement autour de la table, où il rompt le pain et le partage, que les yeux des 2 disciples s’ouvrent enfin, alors que leur cœur était tout brûlant. Ils finissent par reconnaître Jésus.

 Ils repartent tout joyeux annoncer la Bonne Nouvelle.

 

 « On retrouve dans ce récit 3 raisons de croire à la Résurrection : le tombeau vide, la concordance avec les Ecritures, et Jésus qui se montre vivant .

 Il est facile d’y retrouver aussi le mouvement de la messe : l’arrivée avec plus ou moins d’enthousiasme, l’écoute de Dieu à travers les Ecritures, le Repas du Seigneur, et un nouveau départ.

Mais le geste du Christ est doublement évocateur : il fait penser, certes à la Communion, mais aussi à toutes les formes d’accueil et de partage : la mission qu’il nous confie de le faire connaître, nous l’accomplirons parfois par la parole mais avant tout par le témoignage d’une vie fraternelle »(Père Joseph RAHARD)

 

Pensons à tous ceux qui sont accablés de tristesse du fait de leur exclusion ou de leurs conditions matérielles. Pensons à tous ceux qui sont très éprouvés durant ce temps de pandémie. Que nous sachions prier pour eux, les écouter et leur donner de la paix et du courage.

Profitons de ce temps de confinement pour réfléchir sur la place de la messe dans notre vie. « L’Eucharistie est source et sommet de la vie chrétienne », nous dit l’Eglise. Or, il n’y a pas d’eucharistie sans prêtres.Préparons-nous intensément à la journée mondiale des vocations (dimanche 03 Mai 2020) en priant pour nos séminaristes, en priant pour que se lèvent les Vocations dont notre diocèse et le monde ont besoin pour transmettre la Joie de l’Evangile.

 

Bon courage !  Bon confinement !

 

 

Père Gérard FOUCAN