Sainte famille : dimanche 26 decembre

La Sainte Famille, modèle de famille

Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Jésus a grandi, plongé dans cette foi qui animait Joseph et Marie. Dans l’Évangile de ce dimanche, nous voyons Jésus qui a grandi sous leur protection. Ils

l’ont accompagné dans l’amour, l’attention et l’obéissance. Et voilà que, comme tout enfant à l’âge de douze ans, Jésus leur échappe après la fête à Jérusalem. Tous deux se mettent à sa recherche et ont connu les mêmes émotions comme tous les parents : des moments d’angoisse, de crainte et aussi des moments de joie. Ils retournent à Jérusalem à Jérusalem et c’est au bout de trois jours qu’ils retrouvent au temple le jeune Jésus dans la joie et une grande émotion. Marie lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Et jésus leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. »Et l’évangéliste ajoute : “Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth et il leur était soumis.” Voilà le modèle pour chaque famille. La soumission des enfants à l’éducation que donne les parents. Jésus était soumis à sa mère Marie et son père adoptif Joseph. Jésus accomplit parfaitement le quatrième des dix commandements de Dieu : « Tu honoreras ton père et ta mère ».

Pour nous les enfants, n’hésitons plus à obéir à nos parents, à nous soumettre, à descendre

avec eux, à venir à la maison comme Jésus à Nazareth, à être soumis : c’est là toute la sagesse… C’est là être sage et répondre à l’amour de nos parents. C’est dans l’obéissance à ses parents que Jésus pouvait découvrir progressivement les appels du Père dans sa conscience humaine. Et pour nous les enfants, c’est dans l’obéissance à nos parents que nous apprenons à obéir à Dieu, lui qui a pris par eux pour nous donner la vie. Il y a là une belle leçon à méditer dans l’amour et dans l’humilité. Celui qui désobéit est facilement en dehors de ce veut son maître et en dehors du plan de Dieu.

La désobéissance crée le désordre et l’obéissance met en nous-mêmes l’harmonie. Celui qui

marche selon l’obéissance suit une voie divine. L’obéissance est le début de la sagesse. Les grands obéissants sont des êtres pacifiés et pacifiants. L’ordre établi au plus profond de leur cœur et de leur vie rayonne tout naturellement l’unité, la vérité, la beauté, la douceur et le calme. Loin de nous diminuer, l’obéissance à Dieu élève notre âme et nous conduit, en vérité, à la perfection de notre être.

Prions pour la sanctification de nos familles et que la bonté de Dieu se reflète dans nos paroles et nos actes.

Père Cossi Denis AVIMADJENON, Curé de Baie-Mahault