Rencontre mensuelle Ti Fanmi Lenkanasyon : l’Espérance!

« La Synodalité est chemin d’espérance malgré les cailloux qui l’encombre »

 

Cette parole du Frère Francklin Armand a irrigué notre rencontre mensuelle Ti Fanmi Lenkanasyon de ce mois de janvier. Samedi 29 nous nous retrouvions à une quinzaine de membres fidèles pour vivre ce temps de prière, d’amitié et de partage dans la chapelle des sœurs carmélites à Gourbeyre. Plusieurs n’avaient pas pu venir, mobilisés par ailleurs ils se sont excusés, mais il y a chez tout le monde une réelle volonté de demeurer unis, « si vous saviez comme cette communion dans la prière et l’amitié nous permet de tenir » ainsi que nous l’assure Frère Francklin à chaque fois. Et ce par-delà les gros soucis de santé que traverse Frère Francklin qui, infatigable, vit malgré tout une période actuelle difficile au niveau santé du fait du cholestérol qui ne le lâche pas, mais il faut bien comprendre que la situation de son pays le préoccupe beaucoup. Comme à chaque fois c’est en union avec tous les petits frères et toutes les petites sœurs de l’incarnation que nous nous retrouvons. Frère Francklin Armand a le souci de continuer de nous guider : « La chemin synodal que le pape François propose à l’Eglise universelle actuellement n’a rien à voir avec une marche factice et superficielle comme les réseaux sociaux voudraient nous le faire croire, c’est une montée, un chemin escarpé et pierreux plein de cailloux bruts ou corrodés, coupants, piquants ou bien lisses et unis, rugueux et granuleux ou policés et usagés par le temps. Mais cette marche même éprouvante nous devons l’effectuer ensemble volontairement et librement, c’est la croix de Jésus qui précède la résurrection… cette marche synodale est chemin d’espérance. Voilà pourquoi nous sommes amenés courageusement et fraternellement à la mener jusqu’au bout ». Nous avons prié pour Haïti qui vient de vivre encore une réplique sismique éprouvante, et où les gangs continuent de sévir impunément. « Aux infos on nous montre l’O.N.U. qui vient en aide aux populations affamées de l’Afghanistan depuis que les Talibans ont repris la main, et qui mobilise dans ce but les énergies de tous les pays du monde. Pourquoi ces mêmes énergies ne sont pas mises en place pour aider Haïti à se relever véritablement ? C’est tout aussi injuste mais on n’en parle pas ! » nous interpelle Frédéric dans un mail. 

« La Synodalité, c’est une vraie école de la vie que nous devons enseigner à nos jeunes, nos enfants et petits-enfants » comme mamie Sonia aime nous le rappeler. « Le chapelet fédère notre prière et porte toutes nos intentions, je vous le dis, ce réconfort en regardant Marie est un vrai ressourcement, surtout en cette période de crise sanitaire dont on a tant de mal à voir le bout » nous dit Josette. « J’aime ces rencontres durant lesquelles les familles peuvent s’épauler vraiment » ajoute Yvette. « La spiritualité de la fraternité de l’incarnation, est une spiritualité du devoir d’état, je l’ai compris en relisant dernièrement le livre « danser avec la vie » dans lequel Frère Francklin Armand nous donne de vrais jalons positifs et concrets pour persévérer et cheminer vraiment sous le regard de Dieu et en communauté » nous a écrit Sylvain B., jeune de Trois-Rivières, dans un SMS à partager, retenu qu’il était auprès d’un membre de sa famille malade. Notre prochaine rencontre sera le 12 février à l’occasion du week-end de la santé proposé par l’Eglise.

Jean-Marie G.