La Formation Permanente Diocésaine a le vent en poupe !

Et c’est par une messe d’action de grâce que les quelques cent soixante stagiaires qui suivent assidument la formation depuis deux ans, se sont retrouvés pour louer Dieu, remercier le diocèse et les formateurs, et s’encourager mutuellement dans la démarche, ce samedi 17 juin à 9 h 30 en l’église de Saint Michel du Raizet.

Cette eucharistie présidée par le père Thierry St-Clair responsable diocésain de la formation permanente, était concélébrée par les pères Isidore Mbokolo adjoint du père St-Clair, Albert Blanchard curé-doyen de Bouillante, Simon-Pierre Kasongo administrateur de la paroisse Ste Bernadette des Grands Fonds, et Dismas Massave curé de Gourbeyre, assistés du diacre Philippe Pavilla et des servants d’autel avec à leur tête Vincent Carvigan, dans un service impeccable. Les chorales de l’église de saint Michel du Raizet s’étaient regroupées pour donner une ferveur et un dynamisme communicatif à cette messe.

Dans son mot d’introduction père Thierry n’a pas manqué de faire le lien entre la fête du Sacré-Cœur de Jésus hier, et la fête du Cœur Immaculé de Marie ce samedi : « tout est lié ! Marie nous aide à aller à Jésus : quand Dieu appelle il donne les moyens pour être à la hauteur, et Marie est ce baume qui nous permet de tenir dans cette formation qui place la fraternité au cœur de la relation, dans cette formation permanente qui est un lieu d’échange, de formation et de travail apostolique. La prière est l’onguent qui nous donne le courage de tenir dans la durée et de persévérer dans les matières qui nous sont données à étudier ! » St Paul dans la lecture aux Corinthiens d’aujourd’hui nous dit : « l’amour du Christ nous saisit ! » « C’est pourquoi nous sommes là » me souffle à l’oreille mon voisin qui vient de Basse-Terre ; et il poursuit : « d’ailleurs l’Evangile de Luc aujourd’hui nous invite à élever le débat car : ‘ne savez vous pas qu’il me faut être chez mon Père ! » Voilà, tout est dit ! Et c’est bien cette communication-là qu’il faut travailler encore et toujours afin que notre foi, sans cesse au diapason de Dieu, résonne dans le concret de la vie d’aujourd’hui. C’est ce dilemme-là que père Isidore a déployé habilement dans son homélie pour pousser notre réflexion à toujours aller plus loin : « être ambassadeurs de Dieu, c’est acquérir des connaissances pour aimer Dieu en vérité, et aimer l’autre inlassablement…. C’est pourquoi nous ne devons pas nous décourager dans cette formation qui a voulu se mettre à notre portée ; nous devons faire tout pour arriver, aller au bout, aller vers l’autre, faire le bien : c’est cela aller à la recherche du Christ. Comme saint Jean Eudes nous le commente si bien dans ses écrits : les deux cœurs sont unis le Sacré Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie… voilà les deux « poumons spirituels avec lesquels nous cheminons ».

Avant l’envoi et la bénédiction père Thierry remerciait tout le monde pour le dévouement déployé tout au long de l’année : « les référents des doyennés dont l’articulation et le lien sont indispensables, les formateurs inlassablement disponibles tous azimuts, et les stagiaires qui recevant les enseignements travaillent les contenus et font remonter les idées et aspirations. » Les applaudissements nourris ont conclu ce mot stimulant. « Objectif : troisième et dernière année du cursus l’an prochain qui se terminera par un diplôme d’agent pastoral. Les deux pèlerinages envisagés auront bien lieu pour conclure le parcours : Jérusalem et Rome ! Et un autre cycle pourra alors se remettre en route dont on dressera les contours dès janvier, dans les objectifs pastoraux que nous remettra notre nouvel évêque ». Faisons nôtre cette belle parole de saint Jean Bosco telle que proposée par père Isidore : « Dieu ne récompense pas les résultats, mais l’effort ! » Alors… annou alé !

Jean-Marie Gauthier

Témoignages :

« Nous formons une grande famille et c’est bien de se sentir ainsi épaulés, compris et encouragés à aller de l’avant »                          Marie Hira (de Raizet)

 

« La formation est indispensable, comme aimait nous marteler le père Chalder. Dans tous les domaines de notre vie. Personnellement je continue cette formation qui m’enrichit vraiment, surtout si la troisième année voit la perspective des troncs communs (catéchèse, ou préparation au mariage ou au baptême etc…) se mettre en place. Mais je tiens aussi à la formation proposée par la Pastorale Diocésaine de la Santé car elle est indispensable dans le monde qui souffre tellement aujourd’hui ! »                               F. G. (de nord Basse-Terre)