Mgr Philippe GUIOUGOU s’inquiète des atteintes graves portées à plusieurs lieux de culte du diocèse de Guadeloupe

Récemment, plusieurs lieux de culte du diocèse bien connus des fidèles ont été visés par des personnes malveillantes. Ces actes particulièrement graves interviennent à quelques jours de l’entrée en Carême, temps fort de l’année liturgique et ont de quoi interpeller.

Cette semaine, des individus ont pénétré par effraction, à coup de barres de fer, dans les locaux de la paroisse Sainte-Bernadette des Grands Fonds à Sainte-Anne et ont emporté le coffre-fort après avoir forcé la porte de la trésorerie. Au moment de la commission des faits durant la nuit, le curé de la paroisse, a alerté la gendarmerie. Mais à leur arrivée, les militaires n’ont pu que constater le vol commis. Une plainte a été déposée.

Il y a peu déjà, autres faits graves, la chapelle de Gros-Cap, à Petit-Canal était profanée. Le tabernacle a été fracturé et des troncs vidés de leurs contenus. L’on a eu à déplorer également le cambriolage de la chapelle de Pombiray à Saint-François, où les portes métalliques n’ont pas dissuadé les malfaiteurs de commettre leurs méfaits.

Des actes qui se répètent hélas

Mgr Philippe GUIOUGOU s’inquiète de la récurrence de toutes ces atteintes scandaleuses portées à ces différents lieux de culte de notre diocèse. L’évêque de Guadeloupe assure les prêtres et leurs fidèles très affectés par ces actes, de ses prières et de son réconfort.

Pour rappel, ces derniers mois, d’autres faits de mêmes natures ont été commis. On peut citer notamment, la profanation de la chapelle de Caraques, aux Abymes, les dégradations à l’église de Sainte-Rose ou encore à la chapelle de Grand-Bois, au Gosier et les cambriolages successifs de la paroisse de Saint-Luc de Baimbridge, en l’espace de quelques semaines.

Pour l’évêque de Guadeloupe, ces faits visant nos lieux de prières, de célébrations eucharistiques et de recueillement, ne sauraient être banalisés. Mgr Philippe GUIOUGOU en appelle au respect de nos lieux de cultes et compte sur l’aide des autorités pour leur éviter d’être la cible de tels actes.

Le service diocésain de la communication