24 heures pour le Seigneur : les paroisses du diocèse mobilisées pour accueillir les fidèles et le peuple de Dieu

Ce vendredi 8 mars jusqu’à demain samedi 9 mars a lieu dans l’ensemble des paroisses de notre diocèse, la 11ème édition de « 24h pour le Seigneur ». Cette initiative a été lancée par le pape François en 2014 pour encourager à célébrer le sacrement de Réconciliation pendant l’adoration eucharistique.

Dans toutes nos paroisses, durant ces 24h, des temps de prière, d’adoration, de confessions, d’animation ou encore de louanges sont prévus, de même que des enseignements, en plus des célébrations eucharistiques, des méditations du chapelet et chemins de Croix. Tout est mis en œuvre pour accueillir les fidèles et plus largement le peuple de Dieu dans nos églises, y compris durant la nuit, comme ce sera le cas à Morne-à-l’Eau, au Raizet et à Anse-Bertrand notamment.

« Marchez dans une vie nouvelle » (Rm 6, 4) est la devise choisie par le Pape François pour la célébration des 24 heures pour le seigneur de cette année. Dans ces paroles de l’Apôtre, nous entendons des échos de ce que le Saint-Père affirmait dans sa lettre apostolique Misericordia et misera : « La miséricorde renouvelle et rachète, parce qu’elle est la rencontre de deux cœurs : celui de Dieu qui vient à la rencontre de celui de l’homme. Ici, on se perçoit vraiment comme une                « créature nouvelle » (cf. Ga 6, 15) : je suis aimé, donc j’existe ; je suis pardonné, alors je suis né de nouveau à une nouvelle vie ; j’ai été miséricordieux, c’est pourquoi je deviens un instrument de miséricorde ».

Le pardon est le signe de l’amour, son aboutissement, parce que chacun de nous sait qu’il a besoin d’être pardonné et de devenir à son tour un instrument de pardon pour les autres. Lorsque nous aimons, nous agissons pour que l’être aimé puisse à nouveau reprendre une vie de communion, de relation pleine et parfaite.

Le but de l’événement est de remettre le sacrement de la réconciliation au centre de la vie de la pastorale de l’Église, donc de nos communautés, de nos paroisses, de toutes les réalités ecclésiales. C’est le cœur du message évangélique : la Miséricorde de Dieu, qui nous donne la certitude que devant le Seigneur personne ne trouvera de juge, mais qu’il trouvera un père qui l’accueille, le console et lui montre aussi le chemin pour se renouveler. C’est pourquoi, comme l’a dit le Pape François, « la miséricorde inspire la joie, parce que le cœur s’ouvre à l’espérance d’une vie nouvelle ». (Misericordia et misera, no 3).