L’AMBON

Depuis que le concile Vatican II a rendu ses lettres de noblesse à la proclamation de la Parole de Dieu dans la liturgie, l’Église apporte un soin extrême à tout ce qui peut favoriser la réception de cette Parole, en particulier au lieu d’où elle est proclamée : l’ambon.

L'AMBON

Depuis que le concile Vatican II a rendu ses lettres de noblesse à la proclamation de la Parole de Dieu dans la liturgie, l’Église apporte un soin extrême à tout ce qui peut favoriser la réception de cette Parole, en particulier au lieu d’où elle est proclamée : l’ambon.
L’ambon est le symbole de l’autorité et de l’efficacité de la Parole de Dieu. Parole qui adresse ses appels aux hommes de ce temps ; Parole qui attend que les fidèles rassemblés la mangent et, en la mangeant, comprennent comment Dieu veut leur faire prendre place dans l’histoire de l’Alliance.
De l’ambon sont faites, lors de la messe, les lectures bibliques (dont le psaume) ; peuvent aussi y être faites l’homélie et la prière universelle, même si ce n’est pas vraiment conseillé, vu que ces deux prises de parole n’ont pas le même statut que la proclamation de la Sainte Écriture.
Les églises construites avant le concile Vatican II avaient des chaires – souvent majestueuses – pour la prédication, mais pas d’ambon, puisque la Parole de Dieu était lue par le prêtre à l’autel. Aujourd’hui, les chaires ont disparu ou ne sont plus utilisées, mais l’ambon n’a pas encore trouvé sa vraie place dans toutes les églises.
Dans l’idéal, quelle doit être cette place ? « Ambon » vient sans doute d’un mot grec qui signifie « monter ». L’ambon sera donc placé à un lieu d’où seront visibles et le Livre et le lecteur. Parce que le pain de la Parole a autant d’importance que le pain de l’eucharistie, l’ambon ne peut être traité en quantité négligeable.