Le temps Pascal à Saint François


Suite au Carême vécu dans notre paroisse de St François, nous nous attendions à une Semaine Sainte priante et solennelle.

Article 1 par "Anonyme" : Le temps Pascal à Saint François

Suite au Carême vécu dans notre paroisse de St François, nous nous attendions à une Semaine Sainte priante et solennelle.
Dès le Dimanche des Rameux le ton était donné. Foule recueillie, attentive, et heureuse de se retrouver pour marcher avec le Christ.
Notre curé, Père Serge CYRILLE, porté par la richesse de la liturgie, nous a donné des pistes de réflexion pour notre vie d’aujourd’hui.
Le jeudi saint  ce fut une catéchèse sur l’importance de nos mains, appelées au partage, au don de soi, des mains sanctifiées par le Corps du Christ quand nous venons à la communion.
Puis le vendredi, à partir de l’attitude des chefs des juifs, de Pierre, de Pilate, et des dernières paroles de Jésus confiant Jean à sa mère et sa mère à Jean, il nous a demandé de nous regarder par rapport à ces personnages et à nous interroger sur nos paroles et nos actes au cœur du monde.
En venant vénérer la Croix, au pied de laquelle était ouvert le Livre des Evangiles, nous avons déposé le mot sur notre effort de carême, qui nous a accompagnés durant 40 jours, mot qui doit nous ouvrir davantage à la vérité de la Bonne Nouvelle.
Quant au samedi, lors de la Veillée Pascale, il a insisté sur le fait que le cierge allumé au Cierge Pascal, Christ Lumière, doit nous inciter à être lumière auprès de tous nos frères et sœurs, pour témoigner plus authentiquement de notre foi en la Vie plus forte que la mort, en l’Amour vainqueur de la haine.

Enfin ce Dimanche de Pâques, ce fut l’explosion de joie, et les « alléluias » ont retenti avec force, car l’assemblée constitué de pèlerins venus d’autres paroisses, des touristes nombreux et des fidèles de la paroisse ont entendu un message joyeux et fort nous revigorant et nous donnant envie de participer davantage à la vie de cette Eglise de Jésus Christ qui n’a qu’une mission : faire régner l’Amour dans les cœurs. Oui, le Christ est Ressuscité, il est vraiment Ressuscité ! P.S


 

Article 2 par Alieta V :  Jeudi Saint à St François 

Le jeudi Saint, fêté dans toutes les paroisses est une célébration très particulière et primordiale. Pourtant beaucoup considère encore cette messe comme la moins importante du triduum Pascal.

A St Francois le curé, le Père CYRILLE -accompagné de son Vicaire Père YINDOULA- nous a rappelé que cette célébration n’est rien de moins que le moment ou le Christ à institué l’Eucharistie et le sacerdoce (photo 1).Il s’est fait corps par le pain et le sang. Et il a demandé à ces disciples de refaire ces gestes en souvenir de Lui. Il les a envoyé transmettre l’Amour de Dieu en Parole mais aussi en Corps et pour tous. C’est aussi ce moment où le Christ à montré la voie aux apôtres en ce faisant serviteur, lui le Roi, en osant leur laver les pieds, même ceux de Judas !

Moment unique dans l’année ou nous voyons les prêtres laver les pieds de 12 personnes lors d’une célébration (photo2). Cette année ce sont les porteurs de communion aux malades  qui ont un pied lavé et, geste émouvant, embrassé par le père. Dans son homélie, il rappelle que les porteurs de l’eucharistie utilisent leurs mains pour donner le Christ. Et il en profita pour faire une magnifique catéchèse sur l’utilisation divine de nos mains (photo3). Ces mains que le Christ, les prêtres, les parents utilisent pour bénir, caresser, consoler, se faire proche. Et en lavant leur pied, se sont leurs mains qu’il souhaitait honorer.
Après l’Eucharistie, vint un moment inhabituel. Le ciboire rempli d’hosties consacrées ne retourna pas dans le tabernacle où il « réside » habituellement . Mais le père l’emmène au « reposoir »(photo4), au fond de l’église, ou après la célébration les paroissiens vont veiller avec Jésus et l’adorer quelques heures dans sa nuit d’agonie.

Cette nuit qui vient, se caractérise aussi par un autre moment inhabituel dans cette célébration. Dans le silence les enfants de chœurs et les prêtres mettent l’autel à nu d’ornement et de fleurs…de tout. Le prêtre dans un dernier geste, jette au sol la nappe de l’autel (photo5), comme pour dire que tout est accompli et que le fils de l’homme va être mis à terre, piétiné, dépouillé… La nuit commence.
Alieta Vitapen