Le mercredi 4 novembre 2015 dans le cadre de la formation du 1er mercredi du mois, nous avons organisé une rencontre autour de la violence familiale en lien avec la lettre des évêques de la caraïbe.
2 témoignages :
Le mercredi 4 novembre 2015 dans le cadre de la formation du 1er mercredi du mois, nous avons organisé une rencontre autour de la violence familiale en lien avec la lettre des évêques de la caraïbe.
De nombreux paroissiens (parents, catéchistes…) s’étaient réunis pour l’occasion à 18h00 à l’église Saint-Joseph
Mme Marlène PHILEMON, psychologue, Mr Robert VALERIUS avocat et Mr Raymond OTTO sociologue, nous ont aidés à réfléchir sur la problématique de la violence familiale.
Nous avons bien retenu que :
– la violence familiale sévit dans toutes les catégories sociales, économiques et culturelles, en milieu urbain ou rural et quel que soit le contexte éducatif ou religieux.
– la violence familiale est un Problème social sérieux, personne n'est à l'abri de ce type de violence qui peut affecter chaque type de famille.
– la violence familiale un comportement abusif puni par la loi.
A la question que faire contre la violence familiale, nos intervenants proposent que chacun se sensibilise et se responsabilise.
Suite à cette première rencontre, nous souhaitons que notre communauté se solidarise et continu à se mobiliser dans les différents mouvements paroissiaux.
Fred F.
Le débat du Mercredi 04 Novembre à l’église Saint-Joseph de Vieux-Habitants a été coordonné par Mr Fred FELIX avec un support visuel qui précisait certains points sur le thème : « les violences familiales »
Les différents intervenants se sont attachés à nous expliquer ce qu’étaient ces violences familiales d’une manière générale mais aussi en nous situant dans notre contexte guadeloupéen et même dans notre histoire.
Il convient de noter que la violence familiale ne se limite pas uniquement à la violence conjugale entre partenaires hommes/femmes, mais concerne aussi les enfants.
Il y la violence physique (les coups) qui est plus évidente, plus visible, mais aussi les violences psychologiques, verbales qui sont parfois plus sournoises, mais tout aussi néfastes en ce qu’elles vous humilient, vous rabaissent et vous détruisent. Même le silence apparait comme une forme de violence dans certains cas (signe d’indifférence, de dédain)…
Il apparait dans notre société guadeloupéenne que notre éducation nous pousse souvent à accepter comme une fatalité les violences des hommes envers les femmes. Il est admis qu’elles doivent tout supporter de leur partenaire, on laisse même parfois entendre qu’elles méritent ce traitement et elles finissent par le croire. Elles finissent même par croire que c’est une forme d’amour.
Il faut noter que les hommes aussi peuvent être victime d’une femme violente, mais ils ont encore plus honte d’en parler dans notre société machiste.
Ainsi, la femme garde sa honte et sa souffrance et n’ose surtout pas se plaindre ou en parler. Elle refuse de porter plainte par exemple, ou va retirer sa plainte.
L’enfant élevé dans ce contexte souffre et garde généralement des séquelles qui peuvent se répercuter dans sa vie d’adulte.
Que faire ? « Aide toi, le ciel t’aidera »
Suite aux différentes interventions dans l’assemblée, le débat s’est terminée sur une certitude, pour faire face à ces problèmes, il faut mettre l’amour dans nos vies. Dieu est amour, et nous chrétiens nous devons le mettre au cœur de nos vies, non pas en pleurant et en se lamentant mais en étant des chrétiens attentifs, actifs, à l’écoute de nos frères.
Réfléchissons en TKL par exemple aux actions à mener contre ce fléau qui touche « la famille », socle de notre société. N’en doutons pas, l’Esprit saint guidera nos travaux !
Lydia B.
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