Retour sur les “24h pour le Seigneur”

Partout en Guadeloupe et dans les dépendances, les églises sont restées ouvertes les 4 et 5 mars. Chacun a pu, selon un programme spécial dans chaque doyenné, adorer, prier, parler ou se confesser auprès d'un prêtres, louer Dieu avec des animations ou écouter des conférences. La surprise fut de voir ce flot ininterrompu, cette foule présente à toutes heures du jour comme de la nuit. C'est une belle espérance pour la guadeloupe!

Partout en Guadeloupe et dans les dépendances les églises sont restées ouvertes les 4 et 5 mars. Chacun a pu, selon un programme spéciale dans chaque doyenné, adorer, prier, parler ou se confesser auprès d'un pretres, louer Dieu avec des animations ou écouter des conférences. La surprise fut de voir se flot ininterrompu, cette foule présente à toutes heures du jour comme de la nuit. C'est une belle espérance pour la guadeloupe!Voici un retour sur les 24h à la Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe à Basse-Terre et quelques photos.
Au fur et à mesure, d'autres photos et témoignages seront mis en ligne.

4 et 5 mars : 24 h pour le Seigneur à Basse-Terre. Quel souffle !
Du vendredi à 17 h au samedi 17 h le saint sacrement a été exposé dans la cathédrale et la possibilité offerte à tous de venir passer en groupe, en famille ou en individuel la porte sainte pour un « temps de miséricorde »… adoration du saint sacrement, prière personnelle, liturgie des heures célébrées en communauté (complies, laudes, milieu du jour..), dialogue avec un prêtre ou sacrement de la réconciliation avec des prêtres toujours disponibles à toute heure… « C’est comme au jardin des oliviers » n’a pas manqué de dire une grand-mère de Rivière-des-Pères qui ajoute « on vient avec tout le poids de son péché, et on vient se reposer en Dieu pour souffler un peu. J’ai amené mes petits enfants qui ne resteront sans doute pas aussi longtemps que moi, mais quand même ça ne peut leur faire que du bien ! »

Enseignement du Père Mathieu Malonga le samedi soir (cathédrale archi-comble) : la miséricorde à notre portée. Et une vulgarisation du message tellement attractive pour tout le monde ! Quel tonus ! Quelle conviction ! Quel respect des démarches de chacun, et quelle foi dans ses propos !

 

Le samedi matin, grande foule des enfants et des adolescents des groupes de catéchèse des paroisses du doyenné, des aumôneries et mouvements, de la pastorale des jeunes et des établissements d’enseignement catholique… en trois vagues (de 8 h à 12 h), la nef était remplie à chaque fois : enseignement tonique et joyeux du Père Malonga pour faire comprendre la laideur du péché (et ses exemples fort justes en ont fait rire plus d’un) et la grandeur de la grâce et de la miséricorde (là encore par une pédagogie pleine de tendresse et de lumière)  ! (Quelle est la différence entre le péché et une étoile ? « L’étoile est un astre ! Le péché est un désastre ! »… péché et pardon commence par la même lettre, mais quel abîme entre les deux ! )

 

Enseignement pour ouvrir au sacrement de la réconciliation si nécessaire dans le monde d’aujourd’hui. Les prêtres n’ont pas arrêté de recevoir les fidèles jeunes ou adultes venus recevoir le pardon de Dieu. « Je ne voulais pas louper la coupe Davis à Gourde Liane, et j’avais donc tiré un trait sur cette rencontre à la cathédrale, mais finalement j’ai pu combiner les deux sur l’insistance de mon parrain : ressourcement spirituel le matin et la veille au soir, et match mémorable l’après-midi. Dieu fait bien ses affaires avec moi et avec tous ceux qui veulent bien être disponibles et ouverts finalement ! » n’a pas manqué de dire Marc-Kervens (élève en 2° BAC PRO froid et clim. au LEP de Blanchet) et confirmand, en repartant après s’être confessé.  « Je me sens tout léger, j’espère que Gaël Monfils l’est tout autant et va gagner ! »
Samedi après-midi : adoration, rencontre, prière, réconciliation… dans la paix, le respect et la sérénité ! Merci au pape François d’avoir eu l’idée de ces 24 h pour le Seigneur à l’échelon planétaire, et merci à nos prêtres qui, dans tous les doyennés de notre Gwadloup nous ont permis ce temps de réconfort et de ressourcement. Et pour conclure cette parole de Mgr Macaire, reprise plusieurs fois par Père Malonga au cours de ses enseignements : « on est 100% pécheurs, mais surtout on est 100% baptisés… alors vivons à fond la Miséricorde, pour repartir du bon pied, et la vivre harmonieusement dans notre être intérieur, dans nos familles et dans nos communautés ! »
Jean-Marie Gauthier

Saint-Anne vers midi le vendredi 4 mars

Dans le Doyénne de Saint-Anne, les paroisse se sont succédées durant 24h (Sainte-Anne assurant la nuit) pour animer l'adoration. Les prêtres aussi de chaque paroisses se sont relayés pour écouter et répandre la Miséricorde du Christ sur ceux qui le souhaitaient. Belles animations et belle mise en place du Saint Sacrement au centre de la nef.

 L' église Jubilaire Saint Pierre Saint Paul,  où se situe la 2de Porte Sainte, n'a pas désempli le vendredi en fin de journée et toute la matinée du samedi.
D'ailleurs beaucoup sont repartis sans pouvoir rencontrer un prêtre et se confesser, car trop nombreux furent ceux qui souhaitaient vivre cette Miséricorde et recevoir le sacrement de la réconciliation, par rapport aux prêtres disponibles. Heureusement, des célébrations pénitentielles sont encores prévues avant Paques dans le doyenné de P à P.

Témoignage concernant le vécu de ces "24h" à St Pierre et St Paul
En ce vendredi soir du 4 mars 2016, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul était comble, comme aux jours des grands évènements. Nous étions tous là pour commencer ces « 24 heures pour le Seigneur » demandées par Notre Saint Père le Pape François.
La soirée a débuté par une célébration pénitentielle ; puis, place a été faite à l’Adoration du Saint Sacrement et aux confessions, ce jusqu’à 22h00.
Pour ma part, j’avais précédé ces 24 heures par un temps de confession le jeudi. Je les ai poursuivies le vendredi à l’église Saint Luc de Baimbridge où j’ai pu prier et adorer Notre Seigneur toute la nuit. Quel bonheur ! Puis, je suis revenue le lendemain à la cathédrale. J’ai achevé ces 24 heures par deux visites (à une personne âgée et à une personne malade).
Ces heures m’ont permis de vivre des moments de recueillement intense et unique : un « cœur à cœur » avec CELUI qui s’est livré par Amour sur une croix, entre terre et ciel, pour notre Rédemption. J’ai prié pour cette terre de Guadeloupe où j’ai vu le jour. J’ai prié pour nous. J’ai prié…
Après avoir vécu de telles heures, difficile de les faire taire en soi car elles résonnent au plus profond de vous et vous invitent à les pérenniser au cœur même de votre quotidien.
Merci, Mon Seigneur et Mon Dieu, de m’avoir permis de te rejoindre à l’intime !
É.R


Pour cause d'insécurité, la nuit d'adoration du doyénné de P à P s'est déroulée du vendredi 21h à 6h le samedi dans l'église St Luc de Baimbridge.
Animée magnifiquement par la pastorale Familiale qui a tenu tout le monde éveillé tout en permettant une profonde prière devant le St Sacrement.

Merci aux prêtres et aux Laics qui ont organisé ces "24h pour le Seigneur" en Guadeloupe, et permis que tout un chacun vive ensemble un temps fort de foi, de ressourcement et de Miséricorde.