Samedi 12 mars des couples se sont retrouvés à l’Externat St Joseph de Cluny pour une récollection animée par le père Matthieu MALONGA, sur le thème « La famille, lieu de l’apprentissage de la Miséricorde de Dieu ».
Samedi 12 mars des couples se sont retrouvés à l’Externat St Joseph de Cluny pour une récollection animée par le père Matthieu MALONGA, sur le thème « La famille, lieu de l’apprentissage de la Miséricorde de Dieu ».
Après le mot d’accueil du responsable des centres de préparation au mariage, nous sommes entrés tout de suite dans le vif du sujet avec le chapelet de la Miséricorde. Puis le père Matthieu nous a permis de revisiter notre passé en portant un acte de pardon sur nos nœuds relationnels ( parents, époux(se), enfants, Eglise, Dieu, nous même…)
Avec beaucoup d’humour, d’enthousiasme mais aussi avec délicatesse le père Matthieu nous a tenu en haleine pendant au moins une heure et demi d’enseignement
Nous retenons de cet enseignement :
Le carburant du ciel est l’amour (essence du ciel)
L’amour et la miséricorde de Dieu sont présents dans notre monde que l’on soit croyant ou pas.( comme le soleil qui brille pour tous). Le mariage est une entreprise d’amour dans laquelle trois personnes travaillent( les deux conjoints et l’Esprit-saint). Quand il y a des problèmes, des nœuds dans notre couple l’Esprit-saint est là pour nous aider à les défaire. Encore faudrait-il que nous soyons conscients et associés à sa présence et à son action. C’est parce que Dieu nous aime et nous remplit de son amour, que nous pouvons aimer et de surcroît aimer notre conjoint.
Quelques principes :
Le couple est le lieu où on doit positiver. On se marie pour le meilleur et pour le…positif. L’époux(se) est une valeur ajoutée, c’est à dire que l’un doit amener l’autre à grandir, à être plus épanoui, à être plus heureux. Les éléments exogènes (maladies, accidents….) ne doivent pas barrer la route de l’idéal (bonheur).
Il faut donner du temps au couple. Le temps nous permet de peaufiner la connaissance de l’autre et de l’aimer. Plus on connaît l’autre plus on l’aime, plus on l’aime plus on le connaît.
Donner du temps à l’autre c’est lui donner de l’amour.
La magie de l’amour peut combattre les forces du mal. Le fait d’être unis donne une force spirituelle. A deux on est plus fort. Pour rester dans cette unité, le pardon est nécessaire, il est le médicament qui vient nous régénérer. Pardonner c’est donner sa part d’amour.
Les problèmes de couple sont des problèmes de l’âme. Quand l’âme n’est pas nourrie, elle s’atrophie. Ce qui tue les couples c’est la négligence spirituelle, c’est d’oublier Dieu. La Parole de Dieu, la prière, le pardon, le jeûne, l’Eucharistie, sont la nourriture spirituelle du couple. Celle-ci alimente l’âme.
Dieu, dans sa Miséricorde vient nous visiter dans notre misère ( la misère de notre corps, la misère de notre esprit, la misère de notre âme).
Pour vivre et s’ouvrir à cette Miséricorde, le père Matthieu nous donne quelques pratiques à mettre en œuvre dans notre couple, dans notre famille :
La prière et la bénédiction : prier pour et avec notre conjoint, nos enfants et les bénir.(nous avons ce pouvoir de le faire)
L’écoute : savoir créer des conditions d’écoute. Une bonne écoute amène systématiquement le pardon.
Le dialogue apaisé : les éclats de voix sont des sonneries du malin. Insidieusement il s’invite dans le couple pour pourrir la relation. D’où la nécessité d’être vigilant.
L’amour est un travail, c’est une énergie spirituelle. Dans le couple, dans la famille, chacun doit prendre soin de l’autre. La Miséricorde donne la beauté et la bonté.
Le couple doit être inventif, créatif, dynamique, car la créativité apporte le renouveau et chasse la routine.
L’humour apporte la joie et chasse l’agressivité.
Le sourire, le rire apportent la santé et chassent la maladie, le désarroi.
Les bons aliments, le repos, le sommeil apportent l’énergie et chassent la maladie physique et mentale. Le sport rythme la respiration du couple.
Le père Matthieu conclut en disant que les couples sont les premiers acteurs de l’économie de l’amour. Tout ce qui est fait dans la maison rejaillit dans la société. Quand le couple va bien alors la société va bien, l’Eglise va bien et le monde va bien.
La remontée des échanges en carrefour a été riche et fructueuse, en consolidant les idées émises dans l’enseignement. L’Eucharistie a été le point d’orgue de notre rencontre.
C’est vers 20 heures que nous nous sommes séparés, certains le coeur apaisé, d’autres réconfortés, d’autres encore remplis d’espérance.
Annick et Roland MANCLIERE