Funérailles du Père Gérard COLBAC

Le père Gérard COLBAC, prêtre Guadeloupéen né le 22 Décembre1933, à Basse-Terre et ordonné en Guadeloupe le 9 Août 1964 (à la St Amour !) s’en est allé ce jeudi Saint, fête du Sacerdoce.

Le père Gérard COLBAC, prêtre Guadeloupéen né le 22 Décembre1933, à Basse-Terre et ordonné en Guadeloupe le 9 Août 1964 (à la St Amour !) s’en est allé ce jeudi Saint, fête du Sacerdoce.

11 prêtres, dont une majorité de confrères guadeloupéens qui l’ont bien connu, ont souhaité l’accompagner dans sa dernière demeure. Malgré ces temps très chargés pour les prêtres qui la veille ont renouvelé leur promesse sacerdotale à l’évêque, et le soir célèbreront la genèse de leur vocation : la Cène du Seigneur instituant le Sacerdoce, ils ont chacun œuvré dans cette célébration. Le Vicaire Général Père Cyrille, a présidé les funérailles ; Père Foucan a lu la première lecture, Père Chalder a prononcé l’homélie ; Père Hamot nous a fait chanter, et père Silène a lu la prière universelle. Tous ont tenu à honorer ce frère prêtre.

Malade depuis des années, il a beaucoup lutté. Ordonné en 1964 en même temps que le Père Chalder et Mgr Cabo, le Père Colbac fut un prêtre actif, dynamique  et très sportif (il excellait en natation, cyclisme et haltérophilie), il fut aussi féru de science et de Mathématiques. Le diacre Robert Cabald nous témoigne que de suite après son ordination, le père Colbac a organisé la première retraite de jeunes bacheliers, durant 15 jours, à St Jean Bosco. Il s’en souvient avec émotion car cela fut un moment fort pour lui, jeune homme qui deviendra diacre bien plus tard.
Le Père Colbac fut prêtre pour la paroisse de Sainte Rose puis Pointe-Noire. Il fut l’aumônier du LEP de Blanchet et aumônier de l’enseignement public. Il s’engagea beaucoup durant sa vie de prêtres pour la jeunesse et pour le Créole.

Voici les quelques mots du Vicaire Général en fin de célébration, en guise d’adieu à son confrère défunt :
« Merci, Gérard, d’avoir été un confrère souvent silencieux et seul : mais qui aimait ce qu’il faisait et particulièrement son pays la Guadeloupe ! Et pardon pour toutes les fois où nous ne t’avons pas assez aimé et compris. » Et de rajouter, pour montrer que nous sommes sur cette terre que de passage et pour une tache que le Seigneur nous donne : « Il part le jour de la Fête du Sacerdoce, il faut penser à le remplacer. Nous avons besoin de prêtres. Tous, ici, nous devons y réfléchir. »