Deux spécialistes du droit canon en Guadeloupe

Lundi 26 Février, 40 prêtres et quelques laïcs ont suivi une formation sur « Amoris Laetitia » donnée par Mgr Monier, prodoyen de la Rote Romaine et un prêtre haïtien, le Père Jude.

Lundi 26 Février, 40 prêtres et quelques laïcs ont suivi une formation sur « Amoris Laetitia » donnée par Mgr Monier, prodoyen de la Rote Romaine et un prêtre haïtien, le Père Jude.
 
En effet, à la demande du pape lui-même, la Rote Romaine, tribunal suprême de l’Eglise envoie des membres pour des sessions. Elles ont eu lieu dans plusieurs pays d’Amérique Latine et, pour la première fois dans les diocèses francophones en Guadeloupe et à Haïti.


Mgr Monier

Mgr Riocreux a été heureux d’accueillir ces spécialistes du droit canon, notamment Mgr Monier prêtre du diocèse du Puy qui fut official à Paris jusqu’en 1995, date à laquelle il a été appelé à Rome.
 
Lors des du synodes romains sur la famille, suivis de l’exhortation  apostolique « Amoris Laetitia », il était souhaitable que les évêques  et les prêtres soient informés des nouvelles dispositions, concernant la « forme brève » pour les causes de reconnaissance de nullité de mariage. C’était tout le sens de cette matinée passionnante qu’ont vécu les participants à cette session.
Pour commencer, une présentation ecclésiologique fut faite pour préciser la nature de l’Eglise. Le pape, successeur de Pierre et les évêques successeurs des apôtres vivent la communion. Et, comme le veut le pape François, les évêques sont chargés aussi de la justice dans leurs diocèses. Ainsi, après le travail de l’officialité diocésaine avec le Père Gillot, Mgr Riocreux a pu se prononcer sur trois causes  présentées par les fidèles au sujet de leur mariage. Mgr Monier a souligné que ce sont « des pauvres de Dieu » qui ont droit à cette reconnaissance pour qu’ils puissent vivre leur vie chrétienne, libérés de ce fardeau qu’ils portent souvent depuis longtemps.


Père Jude

A la fin des deux conférences,  un échange a permis de poser des questions. Il a été souligné par exemple que des paroissiens souvent mal informés disent que les divorcés «n’ont pas droit à la communion », ce qui est faux. En effet, il faut distinguer divorcés et divorcés remariés.

Au terme, Mgr Monier a souligné l’implication nécessaire des évêques et des prêtres auprès des chrétiens. C’était tout le sens de cette riche matinée suivie d’un déjeuner fraternel permettant de prolonger les échanges.

Mgr Monier et le Père Jude vont à Haïti pour animer une session pour les évêques, les officials et les prêtres du pays.