La Paroisse de Cadet pour « un regard vers les Réseaux Sociaux ».

Pour le curé de la paroisse Notre Dame du Rosaire et des responsables des jeunes et de la catéchèse, il fallait comprendre l’intérêt, l’importance mais aussi les dangers de ces réseaux sociaux. Cette raison les a poussés le mercredi 14 mars dernier à proposer un débat sur ce thème.

 
Dire que les réseaux sociaux sont aujourd’hui incontournables, que Facebook et Whatsapp sont en tête de tous les sondages…etc. n’est pas nécessaire, vu que notre quotidien, est bercé par ce phénomène mondial.
Pour le curé de la paroisse Notre Dame du Rosaire et des responsables des jeunes et de la catéchèse, il fallait juste chercher à comprendre l’intérêt, l’importance mais aussi les dangers de ces derniers. Cette raison les a poussés le mercredi 14 mars dernier à proposer un débat sur ce thème.

 

Messieurs Dimitri BAJAZET adjoint à l’économe diocésain et webmaster du diocèse ainsi que Jean-Philippe RANGASSAMY directeur de la communication de la ville de Sainte-Rose et président de Radio Sofaïa Altitude, ont répondu favorablement à l’invitation de la paroisse afin d’animer et de porter certaines précisions importantes.
Les jeunes et les adultes sont venus assez nombreux. Ce débat d’un peu plus de deux heures était formidable. C’est juste un résumé de tout ce qui a été dit qu’il est possible de relater, pour ne pas faire trop long.
 

Nos intervenants nous ont aidé à mieux cerner les dangers qui guettent en permanence les utilisateurs des réseaux sociaux. S’ils sont nécessaires à la diffusion d’informations, s’ils aident à rapprocher les uns des autres (parents, amis) par des échanges, s’ils permettent aux professionnels d’être en relation directe pour régler des affaires cruciales, s’ils aident certains jeunes à échanger sur le plan scolaire… etc. Ils sont porteurs d’un nombre important de dangers qui va jusqu’à détruire la vie privée, la vie professionnelle, la vie familiale.
 

Les personnes présentes ont pu comprendre à quel point l’information diffusée avec ou sans photos devient indélébile. Comment il y a, à réfléchir avant de transmettre ou de retransmettre ce qui a été reçu.
Les rumeurs, les mensonges… en un mot, les fausses informations circulent très facilement et très rapidement.
Des vrais exemples ont été pris pour bien faire comprendre à l’assistance, qu’utilisé sans limites, les réseaux sociaux deviennent une véritable drogue (se réveiller la nuit pour regarder combien d’amis ont répondu à son post par exemple), ou encore font des dégâts incroyables (une photo postée pour rigoler et qui fait perdre un emploi, une place de Miss… voir aussi, une demande d’aide financière, par un ami en difficulté mais qui en réalité a eu son compte piraté, voir même une rumeur qui détruit la vie d’une personne…). Sans compter la non assistance à personne en danger lors des accidents (on filme avant et même au lieu, de porter secours).
 
Il a été demandé aux parents de s’inquiéter de ce que font leurs enfants et de se rapprocher d’une personne un peu plus informé, afin de faire quelques contrôles de temps en temps. Les jeunes sont malins, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour leur laisser trop de liberté.
 

Il a été constaté, que la rupture de communication est réelle, chacun a son téléphone et l’on ne se parle pas beaucoup « physiquement ». Le monde virtuel à pris un pas important dans notre quotidien.
L’accent a aussi été mis sur le risque pénal, car la justice est parfois obligée d’agir et de sévir. Le législateur a prévu des amendes et des peines de prison en fonction de la gravité de ce qui a été diffusé.
 
Personne ne peut le contester (a rappelé nos intervenants), internet et les réseaux sociaux ont une grande place dans notre vie quotidienne. L’important est de savoir maitriser et de réfléchir avant de publier.
 
Les jeunes ont conclu en précisant plusieurs choses positives comme le fait, que l’on peut évangéliser en utilisant internet et les réseaux sociaux.
 
Texte et photos Dominique MUGERIN.