Dimanche de la santé :Témoin d’une bonne nouvelle

Ce dimanche 10 février avait lieu dans toutes les paroisses le dimanche de la santé, afin de célébrer, en même temps que l’on prie pour les malades, le travail remarquable et le dévouement de tous les soignants. 

Ce dimanche 10 février avait lieu dans toutes les paroisses le dimanche de la santé, afin de célébrer, en même temps que l’on prie pour les malades, le travail remarquable et le dévouement de tous les soignants. Tandis que le 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, à l’initiative du pape Jean-Paul II, on célèbre la « Journée Mondiale des Malades ».

      

A Saint Pierre/Saint Paul à Pointe-à-Pitre des stands nombreux étaient disposés sur le parvis afin de porter l’information et le message de tous les mouvements qui œuvrent auprès des malades et dans tous les centres hospitaliers, les EHPAD, les pôles de soins et les centres médicaux à travers le diocèse, à l’initiative du Père Jean Hamot, responsable diocésain de la Pastorale de la Santé. Et ce dimanche avant et après la messe de 9 h l’animation battait son plein dans une grande convivialité ; une vraie joie se lisait sur tous les visages montrant combien nous sommes tous concernés « malades comme bien portants par cette proximité, cette solidarité qui doit nous animer tous. Dans toutes les familles, dans les communautés, dans notre entourage nous connaissons des gens qui souffrent, des personnes âgées dans le besoin, des jeunes en quête de mieux être… et un jour nous-mêmes nous pouvons être atteints et nous serons alors heureux de trouver des mains secourables et attentives, comme l’explique exactement Sœur Jean-Marie dont le dévouement illumine si bien autour d’elle ! ».

     

     Père Hamot insistant au micro à la fin de la messe : « l’accompagnement des personnes malades, âgées, handicapées est une priorité évangélique, de même que la santé est un don à préserver, un capital à gérer que notre baptême nous invite à mettre au service de celles et ceux qui sont fragilisés, les plus vulnérables ».

A 9 h le magnifique chant d’entrée de circonstance « mi on bon nouvèl pou nou anonsé, mi on bon nouvel, nouvel a Bondyé » (texte et mélodie du Père Hamot – Harmonisé par G. Louise) ouvrait la cérémonie eucharistique.

Mgr Riocreux présidait la messe, entouré des Pères Silène, Pierre-Claver, Hamot, Bourguignon, Domont et du diacre Jean-Paul. Durant l’homélie l’évêque nous expliquait combien la paix ne pouvait venir dans nos familles, dans nos communautés, que du dévouement et de la solidarité inlassable que l’on doit avoir envers les personnes qui souffrent ; et il insistait pour dire combien, à la suite de St Jean Paul II, «une Eglise qui n’aurait plus rien à dire là où l’on souffre et là où l’on meurt, là où l’on espère et là où l’on guérit, serait-elle encore l’Eglise de Jésus-Christ !» Une dizaine de malades ont reçu l’onction du sacrement des malades pendant la messe, signe de cet apaisement et de ce réconfort que le Christ donne à tous ceux qui souffrent et tous ceux qui prient.
 

A la fin de la messe les groupes et aumôneries ont pu continuer de présenter leur travail : l’Accompagnement des Sourds et Malentendants ;   l’institut français pour le don du sang ; la prise en charge des malades ; les soins palliatifs ; les affections de longue durée ; la drépanocytose ; les Hépatites ; le diabète ; l’Hospitalisation à Domicile ; les handicapés… etc. tous ont eu un message de réconfort et ont exprimé leur professionnalisme et le dévouement sans borne dans les services qu’ils assurent pour que nous allions tous mieux et que la charité prenne vraiment racine dans nos vies. La foule intéressée était au rendez-vous, et les nombreux touristes de passage visiblement éblouis de tant d’attention !

Jean-Marie Gauthier

 

 

Témoignages

  •  «Je ne savais pas qu’on pouvait parler de la santé et de la maladie, de façon aussi joviale et amicale. C’est réconfortant en fait. Et ça nous incite à nous associer à ces mouvements pour vraiment aider les autres. Un jour on peut en avoir besoin pour nous. Mon cousin a été blessé gravement dans un accident de moto à Baillif, et je sais que toute la famille doit se montrer solidaire pour l’aider à remonter la pente ! » Blaise John, étudiant en aéronautique.
  • « L’empathie est la qualité première dans le monde de la santé. Tant qu’on n’est pas malade on ne peut pas comprendre. J’ai été moi-même très malade, j’ai souffert de la solitude ; je sais donc ce que c’est, c’est pourquoi j’avais choisi le métier d’infirmière. Aujourd’hui à la retraite, je suis engagée dans les soins palliatifs. La vie nous réservant bien des surprises, nous devons être solidaires !» Hermine Nicolas (Basse-Terre)
  • « Magnifique rencontre et magnifique messe pour nous touristes d’un jour qui sommes venus visiter cette belle église, et qui avons été accueillis chaleureusement dans tous les stands. On en a appris des choses, et on pourra voir dans notre paroisse de la région parisienne si on sait faire aussi bien ! » Charles et Eglantine C. (Meaux)
  • « Message bien vulgarisé partout. Mettons-nous au travail ! » Thérèse P.(Petit-Bourg)