« Augmente en nous la foi »

« Augmente en nous la foi » C’est la requête  que les apôtres adressent à Jésus . C’est aussi la nôtre aujourd’hui.

Mais qu’est ce que la foi ? Comment peut-elle nous aider et nous accompagner ? Comment la nourrir  et la préserver dans notre vie ?

Avoir la foi, c’est refuser l’enfermement et refuser de s’ouvrir à la grâce de Dieu. Dans nos moments de ténèbres et nos moments difficiles, la foi est là pour nous éclairer. Ou du moins, la foi nous apprend à donner un sens à notre vie. La parole de Dieu de ce dimanche nous indique qu’il est nécessaire de mettre notre foi à l’œuvre face aux événements de la vie.

« Augmente en nous la foi » C’est la requête  que les apôtres adressent à Jésus . C’est aussi la nôtre aujourd’hui.
Mais qu’est ce que la foi ? Comment peut-elle nous aider et nous accompagner ? Comment la nourrir et la préserver dans notre vie ?
Avoir la foi, c’est refuser l’enfermement et refuser de s’ouvrir à la grâce de Dieu. Dans nos moments de ténèbres et nos moments difficiles, la foi est là pour nous éclairer. Ou du moins, la foi nous apprend à donner un sens à notre vie. La parole de Dieu de ce dimanche nous indique qu’il est nécessaire de mettre notre foi à l’œuvre face aux événements de la vie.

En premier lieu, un petit prophète du 6ème siècle avant Jésus-Christ du nom d’Habacuc, contemporain du grand prophète Jérémie, refuse de replier sur lui-même face à l’injustice, la violence et le pillage que subissait son peuple. Il n’a pas hésité à interroger le silence de Dieu : « Combien de temps Seigneur, vais-je t’appeler au secours, et tu n’entends pas ? Pourquoi restes-tu à regarder notre misère ? » Ces questions d’Habacuc sont encore à l’ordre du jour. D’un bout du monde à l’autre, on est confronté au problème du mal et de la souffrance. Croyant ou pas nous subissons la méchanceté. Il nous arrive de nous poser cette question : pourquoi c’est nous ou toujours les plus petits qui souffrent ? Pourtant Dieu n’est pas l’auteur du mal. De plus, il ne supporte pas de nous voir souffrir. Il n’est pas sourd ni aveugle devant le mal qui nous ronge. Il a répondu au prophète Habacuc dans une vision en l’invitant à la patience et la persévérance : « Si elle paraît tarder, attend lui, elle viendra certainement à son heure. »

Dès siècles plus tard, Saint Paul en bon croyant dans le Dieu de Jésus-Christ enfermé en prison a refusé de se replier sur lui-même. Animé par sa foi, il a pensé à son disciple Timothée qu’il a écrit lui demandant : « Réveille en toi le don de Dieu. » La prison n’a pas empêché Paul de former et éduquer son disciple même à distance. Oui : personne ne peut avoir la foi vraiment en restant dans l’indifférence. L’attitude de Paul nous laisse comprendre que nous ne pouvons pas vivre notre foi dans l’indifférence même si nous sommes menacés.

Le Christ demande aux apôtres et à nous aujourd’hui de prendre la mesure de l’importance de la foi. De la dimension même d’une graine de moutarde, elle peut nous entraîner à faire des merveilles. Nous imaginons ces pauvres apôtres qui n’ont pas eu des moyens technologiques sophistiqués comme aujourd’hui. Ils ont pour autant répandu l’Evangile dans le monde entier. Nous pensons aussi aux constructeurs de cathédrales qui nous laissent des lieux de rassemblement magnifiques. Tout cela c’est l’œuvre de la foi.

En ce mois d’octobre, consacré à la mission par le pape François, que comptons-nous mettre en place pour témoigner de notre foi ? De la même manière qu’Habacuc, Paul et les apôtres refusons de nous replier sur nous-mêmes pour nous ouvrir à la tendresse, la compassion, la bonté et la miséricorde de Dieu envers tous ceux qui souffrent et subissent l’injustice, les inégalités, la violence et l’arrogance des chefs.

Seigneur pour le salut du monde et sous les pas des apôtres, donne-nous de témoigner de notre foi à temps et à contre temps. Amen