15 e dimanche ordinaire : 10 juillet 22

Le visage de l’Amour !

 « Qui est mon prochain » demande le docteur de la loi à Jésus.                La réaction de Jésus fait comprendre qu’il lui retourne la question : « Dans la loi qu’y a – t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »             Cette question résonne en nous comme une forte brise : Comment recevons-nous la parole de  Dieu ? Comment l’appliquons-nous ?             Tout un chacun met des critères d’appréciation pour définir « qui est notre prochain ». Jésus, par la parabole dite du bon Samaritain que nous lisons dans l’évangile de Luc, nous instruit, ce  n’est pas nous qui définissons qui est notre prochain.

Le voyageur a été dépouillé, battu et laisser pour mort sur le bord de la route, des passants qui auraient dû lui porter secours ont préféré changer de côté pour continuer tranquillement leur route. Un Samaritain passe, voit l’homme par terre, lui porte secours et le met en sécurité en payant de sa poche l’aubergiste. Il n’a pas cherché à savoir de quelle communauté était cet homme. Il a fait ce qu’il fallait faire en pareil cas. Nous lisons la loi selon notre être, nous la comprenons et l’appliquons d’après l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons.

La jeunesse des années 40-60 a vécu en certains milieux des moments contradictoires, entre le catéchisme et les traditions familiales. Les enfants de parents aisés n’étaient pas autorisés à jouer avec les plus pauvres. Au regard d’aujourd’hui, cette vision de la vie demeure encore, fort heureusement, elle n’évolue pas. Les jeunes entre eux ressentent plus de compassion pour un autre jeune moins aisé et qui rencontre des difficultés.

Dans cet évangile de Luc, Jésus nous fait toucher un liant de notre foi chrétienne, la force de la compassion qui nous ouvre à la vie.

 Georges BERVIN (Diacre)