30è dimanche ordinaire : 23 octobre 22

Les actes que je pose pour Dieu sont-ils de la gloriole ou de véritables gestes

d’amour ? À partir de cette parabole très connue, dans le contexte des intempéries causés par la tempête Fiona, nous sommes invités à relire nos actes de charité et nos prières.

Certains, ont parlé Dieu de la sorte : « Seigneur Jésus, aujourd’hui j’ai aidé un

voisin à nettoyer sa maison. Tu sais c’est le voisin que je n’aime pas ! Je ne pensais pas qu’il avait gaspillé son argent pour acheter tant de trucs inutiles. De toute façon il est comme ça, il ne changera jamais. Merci Seigneur Jésus pour cette journée. ». Frère et sœur, accomplir des actes héroïques nous donnent-ils le droit d’être

méprisant ? Non et nous pouvons aller plus loin en disant que le fruit de ces actes aura un arrière-goût.

Outre cela, afin d’éviter la gloriole il est bon de s’interroger avant d’agir :

« Qui est-ce qui me pousse à agir ? ». Si c’est Dieu, au moment où je m’entretiens avec Lui, il m’est impossible de faire une litanie de mes bonnes actions. Au contraire, j’ai le souci que ces bonnes actions soient bien accueillies. Plus encore, qu’elles tournent les bénéficiaires vers Dieu. Par conséquent, mes actes sont une prière et à la fin de journée je dis en toute simplicité « Merci Seigneur pour ce que j’ai pu accomplir avec toi. Pardon Mon Jésus, pour le manque d’amour que j’ai manifesté aujourd’hui envers mes frères et sœur ».

En somme, cette prière est celle de « l’ajusté à Dieu » en d’autres termes du

juste. Prions, frères et sœurs, demandons à Dieu la grâce de poser des actes remplis d’amour.

Père Rémy SIOURAY