A l’écoute des lectures du jour, la parole qui je retiens est celle-ci : « Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur ». C’est d’ailleurs le refrain du psaume qui nous invite à deux mouvements : Le premier, celui de ne pas fermer notre cœur, le second, écouter la voix du Seigneur.

Le psaume nous invite à cette disponibilité du cœur, à l’écoute attentive et la méditation de

la parole. Telle est la posture de la brebis du troupeau qui est et demeure proche du berger qui la conduit vers de verts pâturages. Cette brebis, c’est-à-dire chacun de nous, est solidement incitée à la louange et à l’adoration malgré les questionnements et les éventuels doutes qui pourraient subvenir.

L’enseignement de Jésus, comme nous le rappelle l’Evangile, constitue une parole d’autorité souvent contraire à celles d’aujourd’hui. Celles-ci veulent nous contraindre à rester dans une sorte de consensuel parfois malsain, dans une acceptation de tout et de son contraire, en nous éloignant quelquefois de la vérité, et de plus en plus souvent de la Parole de Dieu.

Matthieu, au chapitre 5, 37 nous invite à être suffisamment clair à ce sujet : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout le reste vient du malin. » Mais, en sommes-nous capables en ce monde ? En ce monde où nous sommes presque toujours obligés de justifier nos choix, nos positions, nos déclarations.

En tant que chrétiens, notre choix

élémentaire est de suivre le Christ ; il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Mais notre choix se détermine aussi avec ceux qui nous entourent.

De plus, Dieu nous demande d’être ses témoins dans nos entourages et jusqu’aux extrémités de la terre (Mt 28, 19-20). Que Dieu lui-même nous aide à remplir notre mission de consacrés, de baptisés, de parents, de frères et sœurs sans nous détourner de son chemin.

Jean-Marie LAPOUSSIN (Diacre)