6è dimanche ordinaire : 13 février 2022

Seigneur, ta volonté est mon chemin !

Dans l’évangile de Luc de ce 6ème  dimanche du Temps Ordinaire, nous prenons, dans la foi, « une douche écossaise »…

Joie et tristesse. C’est une béatitude d’une force missionnaire que nous donne Jésus. Nous trouvons aussi  cet évangile dans Matthieu au chapitre 5, il nous porte avec encore plus de détails, la parole du Christ.

Servir Dieu, n’est pas de toute quiétude, il faut en toute chose persévérer. Dans nos actions missionnaires, nous connaissons : insultes, mépris, rejets, persécutions morales, harcèlements physiques et moraux, tout cela à cause de l’amour de Jésus qui est en nous et que nous partageons, à cause donc, de notre foi qui grandit en nous et nous donne le courage de persévérer dans notre mission. La douleur de la chair, en ces cas, n’est pas un obstacle à notre marche, nous restons fermes dans notre choix : suivre Jésus avec détermination : « notre récompense est grande dans le ciel » (Lc 6, 23)                                                                                                                                                                                Les paroles de Jésus résonnent en nous comme une fraternelle mise en garde. Ce ne sont pas les biens matériels qui font notre richesse, ce ne sont pas les tables pleines de victuailles tous les jours qui apaisent notre faim, ce ne sont pas les plaisirs d’ici- bas qui font naître en nous la joie.  Jésus nous alerte. Le comportement de certaines personnes, n’est pas toujours net, nous devons savoir prendre le temps de la réflexion, un temps de discernement avant d’agir par nous-mêmes. « Quel malheur lorsque tous les hommes disent du bien de vous ». Il est important de fuir l’hypocrisie des hommes (c’est par un baiser que Judas a trahi Jésus, qu’il appelait Maître.)

Cet évangile est un éclairage à la vie que nous construisons chaque jour en ce temps de pandémie sanitaire. Il nous aide à changer nos cœurs, à sortir de notre vie égoïste pour être plus solidaires, plus présents envers celles et ceux qui souffrent, qui ont faim et soif de Dieu. Il nous aide à faire le point avec nous-mêmes. Dire chaque matin au réveil : « Merci Seigneur, pour cette nuit. Me voici, fais de moi ce que tu veux, ta volonté est mon chemin ».

 Georges BERVIN (Diacre)