Dimanche 15 octobre : 28e ordinaire

EDITO dim 151023 28è TO A Mt 22,1-14

Au moment de la liturgie eucharistique, le prêtre dit : « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ». L’ancienne traduction disait : « Heureux les invités au repas du Seigneur »… Heureux sommes-nous d’avoir répondu ‘oui’ à l’invitation du Seigneur, malgré nos occupations, nos préoccupations, voire même nos hésitations ! Heureux sommes-nous d’oser fêter avec ce Dieu qui se fait tant de joie de nous donner ce qu’il y a de meilleur. Il partage avec nous le festin de la vie et de l’amour !

La page d’évangile est celle de la grande « parabole des invités du festin »… Pour le mariage de son fils, un roi lance 1000 invitations. Aucun des invités ne peut venir ! Pire, les envoyés du roi sont maltraités et même tués. Le roi finit par changer de « clientèle » : des prostituées, des exclus, ceux que l’on trouve sur les chemins… Finalement, la salle de noces se trouve rempli de convives en rassemblant le tout-venant …

Comprenons que Dieu est ce roi et que Jésus en est le fils. Les invités sont l’image du peuple toujours prêt à récriminer. Les serviteurs font penser aux prophètes.

Ce récit évangélique

évoque le rejet dramatique de Jésus : « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1,11)… Quelque part, nous pouvons dire : « Heureux ce rejet », car il a permis que le Royaume s’ouvre à tous, les mauvais comme les bons…

Frères et Sœurs, avouons que parfois, nous aussi, nous trouvons facilement toutes sortes d’excuses pour ne pas répondre à l’invitation du Seigneur : « Je n’ai pas le temps de prier ni d’aller à la messe », « je me lève tôt déjà toute la semaine »… Nous oublions alors que l’Eucharistie est vraiment le rendez-vous le plus important de la semaine, « la source et le sommet de la vie chrétienne »…

Père saint, en ce 1er jour de la semaine, tu nous as invités à nous rassembler au nom de Jésus -Christ, notre Sauveur. Donne à chacun de se préparer dès aujourd’hui à prendre place au repas du Royaume par un véritable amour fraternel, une foi profonde dans la victoire de la vie. Et que l’Eglise ne cesse pas d’appeler « mauvais et bons », en messagère de ta miséricorde envers tous et pour toujours. AMEN !

Père Gérard FOUCAN