Ce dimanche 17 Octobre, c’est la journée du refus de la misère mais aussi l’ouverture de la semaine missionnaire mondiale. La page d’évangile nous invite à réfléchir sur la façon de vivre la mission, le service et précisément l’autorité.

Les apôtres se disputent les 1ères places dans le Royaume. Et voilà que Jésus  affirme :                       « Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi ».

Jésus ne revendiquait pas un pouvoir royal. Nous le savons : Jésus s’est présenté comme celui qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir ». Lui, le « Maître et le Seigneur » comme il se nomme, a lavé les pieds de ses disciples durant la Cène.

Notons bien qu’une responsabilité assumée dans l’esprit chrétien n’est pas, ne doit pas être, ne doit jamais être une situation de domination ou d’écrasement ou encore une recherche d’intérêt personnel au détriment du bien commun, au détriment de l’autre avec qui nous avons des comptes à régler peut-être… C’est au contraire une mission de service.  L’autorité dont il est question est donc une autorité de service à l’exemple du Maître serviteur. C’est aussi une autorité pour le progrès de l’autre.

Il faut savoir que le mot « autorité » vient d’un mot latin qui signifie « augmenter, faire croître ». Exercer l’autorité a pour but d’aider les personnes dont on est chargé à grandir, à développer leurs capacités et à devenir plus responsables. Le vrai chef est donc celui qui sait se mettre au niveau de ceux qu’il commande pour les écouter, les comprendre, les promouvoir, les mettre en valeur. L’homme ou la femme de pouvoir domine, abaisse, humilie, manipule, divise pour régner et déresponsabilise les autres. L’homme ou la femme d’autorité authentique fait grandir les autres.

Dieu éternel et tout-puissant, par ton Fils Jésus, tu nous appelles à servir à son image.

 Donne-nous assez de force, d’humilité et d’amour pour nous mettre sans partage au service de nos frères les plus déshérités.

 Que par l’œuvre de ton Eglise et des hommes de bonne volonté, la misère recule autour de nous et partout dans le monde.

 Nous te le demandons, par Jésus, ton Fil, notre Seigneur. AMEN.

Père Gérard FOUCAN