Dimanche 22 novembre : fête du Christ-Roi

Fêter le Christ-Roi, consiste à…

Ce dimanche, nous célébrons donc la solennité du Christ-Roi… Cette fête a été instituée par le pape Pie XI (encyclique de Décembre 1925). Elle fut d’abord célébrée le dernier dimanche d’Octobre. Plus récemment, elle a été déplacée pour être mise le dernier dimanche de l’année liturgique c’est-à-dire le dimanche avant le début de l’Avent.

Un religieux, un carme a dit :
« Dire : le Christ est Roi, c’est affirmer à un premier niveau, que le Christ a pouvoir non seulement sur la terre, mais sur le cosmos tout entier, sur tous ces mondes que l’homme commence à explorer, sur tous les mondes dont nous connaissons l’existence et où nous n’irons jamais, et sur tous les mondes que notre science n’a pas encore découverts. Déjà le Christ en est le Seigneur.
Dire : le Christ est Roi, c’est proclamer aussi qu’il est maître de l’histoire pour tous les peuples et dans tous les temps, et qu’il mène souverainement le destin de chaque homme, de chaque couple, de chaque famille, de chaque communauté, en suscitant, dans le cœur de chacun, le meilleur de sa liberté, et en faisant concourir tous les évènements au bien de ceux qui l’aiment.
Dire : le Christ est Roi, prier le Christ-Roi, c’est reconnaître que l’amour du Christ lui donne tous les droits ; c’est reconnaître que le Christ a le droit de nous aimer comme il veut, autant qu’il veut. C’est aussi reprendre avec courage, et avec bonheur, le chemin que librement nous avons choisi pour l’aimer et le suivre ».

Nous l’avons compris : le Christ n’est pas un roi à la manière du monde. Sa royauté, elle est autre. Sa victoire, c’est celle de la vie, de l’amour : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici » (Jn 18,36). La royauté du Christ ne s’impose ni par la force, ni par la domination sur les autres. La page d’évangile nous rappelle que le Christ-Roi se donne à connaître en chaque visage d’homme en particulier, chez le petit, l’exclu, le méprisé, l’étranger…

Prions le Christ-Roi : O Christ Jésus, je vous reconnais pour roi universel. Exercez sur moi tous vos droits. Je m’engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Eglise. Amen.
Père Gérard FOUCAN