En ce mois de Septembre, beaucoup ont repris le chemin de l’école, de l’université ou du bureau… Certains prêtres ont rejoint leurs nouvelles paroisses et l’adaptation réciproque essaie de se mettre en place entre prêtres et laïcs. Des difficultés existent et sont parfois liées à la soif du pouvoir…

La page d’Evangile nous met en garde contre la soif du pouvoir. La réaction des apôtres est déplacée puisqu’ils sont en train de se disputer pour savoir qui sera le plus grand, le premier. Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il se fasse le dernier, le serviteur de tous ». C’est alors que, pour bien se faire comprendre, Jésus place un enfant au milieu d’eux, l’embrasse et proclame : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille ». A l’époque, l’enfant était peu considéré avant ses 13ans et avant le rite qui l’introduisait dans le monde des adultes. Nous pouvons y voir comme l’expression d’une sorte de renversement des valeurs. La vraie grandeur est dans l’accueil et le service des « petits », car à travers eux, c’est Dieu qu’on accueille. Avec la seconde lecture, comprenons que l’apôtre Jacques stigmatise les ravages « des jalousies et des rivalités » au sein de sa communauté chrétienne et dans le monde de l’époque. Le passage d’aujourd’hui reste d’actualité. Les disciples du Christ doivent s’inscrire dans une autre logique faite de « paix, tolérance et compréhension ». Autrement dit, nous sommes invités à une véritable remise en question quant à notre comportement au sein de notre communauté comme dans tous nos milieux de vie. Sommes-nous vraiment acteurs d’amour, de tolérance et de dialogue ?

Seigneur, sans cesse, tu nous donnes ton amour. Tu nous as créés libres et tu nous offres ta paix.

Donne-nous de nous accueillir les uns les autres, d’accueillir les autres sans arrière-pensée et sans calcul, avec confiance et douceur.

Que nous sachions vivre la devise de notre évêque : « Que tous soient UN », Fo nou tout sé yonn. AMEN

Père Gérard FOUCAN