Les lectures de ce 21ème dimanche du temps ordinaire font suite à celles des deux derniers dimanches où l’Église nous porte à réfléchir sur la personne de Jésus, nourriture pour notre vie spirituelle.
En offrant sa chair et son sang à manger aux hommes, Jésus ouvre les yeux de ceux qui l’écoutent, hier et aujourd’hui, à la perspective même de Dieu pour toute l’humanité : nous permettre d’accéder à la vie éternelle. Pour cette époque, cette opportunité, manger son corps et boire son sang, était tout simplement impensable, incompréhensible. Cela a t’il changé aujourd’hui ?? Toujours en est-il que, pour aider à cette compréhension, les textes que nous sont proposés invitent à participer à ce repas chaque dimanche.
Entrer dans le plan de Dieu pour l’humanité est tout d’abord un choix que chacun doit poser personnellement mais aussi ensemble en peuple. C’est ce que nous rapporte la première lecture, dans le livre de Josué. Écoutons-le parler au peuple :
“s’il ne vous plait pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir ? ………. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur”. La réponse du peuple est sans équivoque : “Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est Lui notre Dieu”.
Le sacrifice du fils, Jésus-Christ, pour l’humanité et en particulier pour l’église, nous est donné en exemple par St Paul, dans la seconde lecture. C’est celle du couple uni par le mariage. Homme et femme formant alors un seul et unique corps, chacun engageant sa propre personne, l’un pour l’autre. Ainsi en est-il : Jésus pour l’église, le mari pour sa femme et inversement. En tout cas, cette comparaison a certainement pour but de nous amener à aller jusqu’au bout dans notre choix lors du mariage : “je te reçois comme époux(se) et je me donne à toi pour t’aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de ma vie”. “Ce mystère est grand”, nous dit St Paul. Nos couples en sont-ils conscients lorsqu’ils cheminent vers ce sacrement ? C’est aussi ce choix qui nous est demandé dans notre vie de chrétien. Il appartient à chacun de donner sa réponse.
L’évangile rapporte ceci : “beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner”. La réponse de Pierre nous porte à l’espérance et à la confirmation de notre foi : “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle”. Alors, à son exemple, nous pouvons dire tous ensemble :
“oui Seigneur, nous croyons, fais grandir en nous la Foi, nous savons que tu es le Saint de Dieu”.
Alors, le chant du psaume peut résonner dans tout notre être : “Goutez et voyez comme est bon le Seigneur”.
Diacre Jean-Marie LAPOUSSIN