Frères, sœurs, amis, en ce monde bouleversé par la crise sanitaire et la crise sociale, l’avenir est incertain et fragile. La bonne nouvelle accueillie par les bergers nous aidera-t-elle à ne pas baisser les bras et à tenir dans l’espérance ? « Dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » Lc 2,11-12.

Nous tiendrons dans l’espérance, si nous découvrons qu’en cet enfant c’est Dieu lui-même qui se manifeste à nous et nous rejoint. Si nous découvrons que l’enfant de la mangeoire c’est lui qui nous sauve sur la croix. Car, « à bien des reprises et de bien de manières, Dieu dans le passé a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé le monde » He 1,1-2

Autrement dit, dès le commencement le Christ est auprès de Dieu, il est Dieu : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui… » Jn 1,1-4. Ainsi, en venant en ce monde ,il vient chez lui. Mais malheureusement il n’est pas accueilli par tous : « Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » Jn 1,11-12. Voilà une nouvelle extraordinaire ! Dieu s’est fait homme pour que nous devenions Dieu ! « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité » Jn 1,14.

En ce jour de Noël, donne-nous Seigneur d’accueillir en nos cœurs ton Verbe fait chair. C’est lui qui nous rachète sur la croix. Par sa Parole et son Esprit, fortifie notre foi en sa mort et sa résurrection pour naître à ta vie, afin d’être des témoins d’espérance dans ce monde qui désespère. Amen.

Père Dénécy.